Les élections confirment la domination des trois partis constituants,
PC, SFIO et MRP. Toutefois, l’audience du parti socialiste qui a joué
jusque là le rôle de pivot s’érode. Le socialiste Paul Ramadier,
président du Conseil de janvier à novembre 1947, amplifie d’emblée le
pouvoir de l'Assemblée nationale. Il institue la pratique de la double
investiture, avant et après la composition du gouvernement. Il soumet
l’action du gouvernement à l’arbitrage des partis.
Mai 47: Par ailleurs dans le nouveau contexte de guerre froide,(plan Marshall Guerre civile grecque, Indochine) Ramadier rejette le PC dans l’opposition.
Une coalition se forme entre tous les partis hostiles d’une part au communisme et d’autre part au général de Gaulle, qui vient de fonder le Rassemblement du peuple français (RPF). Mais la troisième force est un regroupement par défaut et les rivalités de personnes ne laissent aucune marge de manœuvre pour prendre des initiatives. Henri Queuille est la principale personnalité des gouvernements de septembre 1948 à août 1951 : son nom restera attaché dans une partie des esprits à l'immobilisme de cette période.
Les élections sont marquées par un glissement à droite. La SFIO confirme son déclin et le MRP perd la moitié de son électorat, principalement au profit du RPF. La nouvelle majorité de centre-droit se rassemble pour la première fois autour d’Antoine Pinay de mars à décembre 1952. Dans un contexte d’inflation aiguë, il rétablit la confiance. Les rivalités politiques se donnent libre cours lors de l’élection du second président de la République : René Coty est élu à l'issue de six jours et treize tours de scrutin.
C'est Edgar Faure qui s’impose à la tête du gouvernement par sa souplesse et son habileté. Ministre des finances à partir de juin 1953, il devient président du Conseil à partir de février 1955. Cependant, désavoué par sa majorité moins d'un an après son investiture, il dissout l’Assemblée, escomptant que la récente dissolution du RPF par de Gaulle va permettre de renforcer la majorité de centre droit.
Mais il a pour handicap de s’appuyer sur le parti radical, parti de personnalités qui n’a plus d’assise réelle dans le pays. C’est Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO, qui devient président du Conseil jusqu’en mai 1957. Son gouvernement doit se consacrer à la guerre d’Algérie qui s’enlise sur le plan militaire, cause un vif débat moral sur la légitimité de ses objectifs et de ses méthodes, et provoque une sérieuse crise financière.
Mai 47: Par ailleurs dans le nouveau contexte de guerre froide,(plan Marshall Guerre civile grecque, Indochine) Ramadier rejette le PC dans l’opposition.
Une coalition se forme entre tous les partis hostiles d’une part au communisme et d’autre part au général de Gaulle, qui vient de fonder le Rassemblement du peuple français (RPF). Mais la troisième force est un regroupement par défaut et les rivalités de personnes ne laissent aucune marge de manœuvre pour prendre des initiatives. Henri Queuille est la principale personnalité des gouvernements de septembre 1948 à août 1951 : son nom restera attaché dans une partie des esprits à l'immobilisme de cette période.
Les élections sont marquées par un glissement à droite. La SFIO confirme son déclin et le MRP perd la moitié de son électorat, principalement au profit du RPF. La nouvelle majorité de centre-droit se rassemble pour la première fois autour d’Antoine Pinay de mars à décembre 1952. Dans un contexte d’inflation aiguë, il rétablit la confiance. Les rivalités politiques se donnent libre cours lors de l’élection du second président de la République : René Coty est élu à l'issue de six jours et treize tours de scrutin.
C'est Edgar Faure qui s’impose à la tête du gouvernement par sa souplesse et son habileté. Ministre des finances à partir de juin 1953, il devient président du Conseil à partir de février 1955. Cependant, désavoué par sa majorité moins d'un an après son investiture, il dissout l’Assemblée, escomptant que la récente dissolution du RPF par de Gaulle va permettre de renforcer la majorité de centre droit.
Troisième législature (janvier 1956-mai 1958)
Article détaillé : IIIe législature de la Quatrième République française.
La majorité sortante de centre-droit est mise en échec par l’émergence à droite du mouvement protestataire de Pierre Poujade. À gauche, un mouvement d’opinion se fait jour en faveur de Pierre Mendès France.
Il présente une image moderne, fait preuve d'esprit de décision et
paraît être le mieux à même de faire évoluer le régime. Il a le soutien
de L’Express, le premier grand magazine d’information fondé par Jean-Jacques Servan-Schreiber.Mais il a pour handicap de s’appuyer sur le parti radical, parti de personnalités qui n’a plus d’assise réelle dans le pays. C’est Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO, qui devient président du Conseil jusqu’en mai 1957. Son gouvernement doit se consacrer à la guerre d’Algérie qui s’enlise sur le plan militaire, cause un vif débat moral sur la légitimité de ses objectifs et de ses méthodes, et provoque une sérieuse crise financière.
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