13/06/1972

1844-1845 Enfumades en Algérie

 Les enfumades sont une technique utilisée par le corps expéditionnaire français durant la conquête de l'Algérie, en 1844 et 1845[1]. Le terme d'« enfumades » est souvent associé à Bugeaud bien que Cavaignac ait eu antérieurement recours à cette pratique[2].

https://fr.wikipedia.org/wiki/Enfumades_d%27Alg%C3%A9rie


Enfumades des Sbéhas (11 juin 1844)


Enfumades du Dahra (18 juin 1845)

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Du 18 au , une semaine après la déclaration de la doctrine Bugeaud, le lieutenant-colonel Pélissier fait périr par asphyxie quasiment toute une tribu (les Ouled-Riah, alliés au cheikh Boumaza), qui avait trouvé refuge dans les grottes[7] de Ghar-el-Frechih près de Nekmaria dans le massif du Dahra. Ce sont entre 700 et 1 200 personnes,

Ce massacre suscita une vive indignation en France et en Europe. Le journal anglais Times du  écrit : « Il est impossible de réprimer la plus forte expression de l'horreur et du dégoût à propos des atrocités d'un acte commis par le général Pélissier, commandant un détachement français en Algérie... Ceci n'est pas une guerre mais le massacre d'une population par celui qui a assumé le pouvoir de gouverner cette région, un monstre qui déshonore son pays, son époque et sa race. »

« Emmurades » des Sbehas (Beni Sebih) de Aïn Merane (du 8 au 12 août 1845)

Benjamin Stora à TSA : « La conquête coloniale a servi de laboratoire au nazisme »

Stora livre son avis sur l’affaire du journaliste Jean-Michel Aphatie qui a été suspendu par la radio RTL pour avoir comparé le massacre commis par les nazis à Oradour-sur-Glane en France pendant la Seconde guerre mondiale et les enfumades commises par l’armée française pendant la conquête coloniale au milieu du 19e siècle en Algérie.

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