http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Philippe_Ier
Louis-Philippe Ier de France, né à Paris le 6 octobre 1773 sous le nom de « Louis-Philippe d’Orléans » et mort le 26 août 1850 à Claremont (Royaume-Uni) est l’ultime roi ayant régné en France, avec le titre de « roi des Français ».
Il est le fils de Louis Philippe Joseph d'Orléans (1747-1793), duc d'Orléans (connu sous le nom de « Philippe Égalité »
Comme son père le Duc d'Orléans, Louis-Philippe, devenu duc de Chartres en 1785, est un partisan de la Révolution française. Sous l'influence de sa gouvernante, Madame de Genlis, il entre au club des Jacobins et soutien notamment la formation de la Constitution civile du clergé 5. Entamant une carrière militaire, le Duc de Chartres prend le commandement en juin 1791 d'un régiment avec le grade de Colonel et participe en tant que lieutenant général aux batailles de Valmy, Jemappes où il joue un rôle non négligeable en évitant la retraite du centre lors du premier assaut, et Neerwinden (son titre de lieutenant général au service des armées républicaines et plus tard au service de Charles X, lui vaut d'ailleurs son inscription sur l’Arc de triomphe de l'Étoile.)
Il tente de persuader son père de ne pas participer au procès de Louis XVI.
Philippe Égalité vote cependant la mort du roi avant d’être lui même jugé et exécuté le 6 novembre 1793. Portant le poids de la responsabilité du régicide de son père, il sera regardé avec hostilité par les émigrés royalistes6.
Devenu Duc d'Orléans, il est proscrit par le gouvernement révolutionnaire et
rejoint la Belgique en avril 1793 à la suite de son chef, le général Dumouriez.
Il passe en Suisse où il exerce le métier de professeur au collège de Reichenau dans les Grisons mais sa fausse identité est démasquée, l'obligeant encore à émigrer. Les années suivantes il visite les pays scandinaves, part pour une expédition en Laponie qui le conduit jusqu'au cap Nord. « Premier Français à gagner le cap Nord, il en gardera fierté et envoya en 1838, une frégate porter sur les lieux son buste en bronze7 ». En 1796, le Directoire consent à la libération des deux jeunes frères de Louis-Philippe à la condition que celui-ci s'embarque aux États-Unis avec eux.
Ils s'installent à Philadelphie puis effectuent un périple « authentiquement aventureux8 » de quatre mois au nord-est du pays. Entre le printemps 1798 et l'automne 1799,
ils séjournent à La Havane avant d'en être chassés par le gouvernement espagnol désireux de se rapprocher du Directoire.
L’arrivée au pouvoir de Bonaparte ne met pas fin à son exil durant l’Empire et Louis-Philippe et ses frères s'installent en Angleterre en Janvier 1800 9.
En 1809 Louis-Philippe met fin à de vagues projets de mariage avec la fille du roi Georges III, Élisabeth de Hanovre qui rencontrent de nombreuses difficultés 10 et épouse Marie Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles et fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles, (elle est la nièce de Marie Antoinette, sœur de sa mère et donc cousine de Louis XVII et de Madame Royale). Le couple s'installe alors à Palerme et ils ont dix enfants (voir ci-dessous). Par deux fois 1808 et 1810, Louis-Philippe tentera de prendre les armes en Espagne contre les armées napoléoniennes mais verra ses projets contrariés par le refus du gouvernement britannique 11.
Sous la Restauration, les règnes de Louis XVIII et de Charles X, la popularité de Louis-Philippe grandit. Il incarne une opposition mesurée à la politique des ultras du royalisme et ne rejette pas l'intégralité de la Révolution française. Opposition qui s'illustre notamment par sa réprobation de la Terreur Blanche et son exil volontaire en Angleterre entre 1815 et 1817 12.
Louis-Philippe prend garde à se conduire modestement et bourgeoisement, envoyant ses fils au lycée Henri-IV. Au lendemain de la mort de Louis XVIII, il obtient le rang d'altesse royale accordé par Charles X, de même, grâce au nouveau roi, il est le plus grand des indemnisés de la Loi du milliard aux émigrés de 18256.
En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » renverse Charles X, qui abdique (avec le contre-seing de son fils le dauphin Louis de France) en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux. Charles X institue le duc d’Orléans comme lieutenant-général du Royaume.
Louis-Philippe se fait proclamer roi des Français (et non roi de France) par la Chambre des députés, par la grâce d'une charte valant constitution. Ce nouveau titre, déjà porté par Louis XVI de 1789 à 1792, est une innovation constitutionnelle liant la nouvelle monarchie populaire au peuple, et non plus au pays, au territoire. Il s'agit donc d'une monarchie contractuelle fondée sur un Pacte entre le roi et les représentants de la nation13. Un autre symbole fort de la nouvelle monarchie, appelée « Monarchie de Juillet », est l’adoption du drapeau tricolore pour remplacer le drapeau blanc de la Restauration. Cette arrivée au pouvoir à la faveur d’un soulèvement populaire vaut à Louis-Philippe l’hostilité des cours européennes et le surnom de « roi des barricades » ou encore « roi bourgeois »
24 août 1837, inauguration de la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye concédée le 9 juillet 1835, longue de 18 km parcourus en 25 min (correspondant au parcours entre Paris et Le Pecq situé au pied de la terrasse de Saint-Germain de l’autre côté de la Seine) et construite par l'ingénieur Eugène Flachat sur une initiative des frères Pereire.
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Louis-Philippe Ier de France, né à Paris le 6 octobre 1773 sous le nom de « Louis-Philippe d’Orléans » et mort le 26 août 1850 à Claremont (Royaume-Uni) est l’ultime roi ayant régné en France, avec le titre de « roi des Français ».
Il est le fils de Louis Philippe Joseph d'Orléans (1747-1793), duc d'Orléans (connu sous le nom de « Philippe Égalité »
Comme son père le Duc d'Orléans, Louis-Philippe, devenu duc de Chartres en 1785, est un partisan de la Révolution française. Sous l'influence de sa gouvernante, Madame de Genlis, il entre au club des Jacobins et soutien notamment la formation de la Constitution civile du clergé 5. Entamant une carrière militaire, le Duc de Chartres prend le commandement en juin 1791 d'un régiment avec le grade de Colonel et participe en tant que lieutenant général aux batailles de Valmy, Jemappes où il joue un rôle non négligeable en évitant la retraite du centre lors du premier assaut, et Neerwinden (son titre de lieutenant général au service des armées républicaines et plus tard au service de Charles X, lui vaut d'ailleurs son inscription sur l’Arc de triomphe de l'Étoile.)
Le Duc de Chartres à Valmy, 1792, Éloi Firmin Féron, 1848, Ministère de la Défense (France). Le duc de Chartres (futur roi Louis-Philippe Ier) et son frère le duc de Montpensier rendant compte de la bataille de Valmy au maréchal de Rochambeau, prés du moulin de Saint-Sauve (20 septembre 1792).
Philippe Égalité vote cependant la mort du roi avant d’être lui même jugé et exécuté le 6 novembre 1793. Portant le poids de la responsabilité du régicide de son père, il sera regardé avec hostilité par les émigrés royalistes6.
Devenu Duc d'Orléans, il est proscrit par le gouvernement révolutionnaire et
rejoint la Belgique en avril 1793 à la suite de son chef, le général Dumouriez.
Il passe en Suisse où il exerce le métier de professeur au collège de Reichenau dans les Grisons mais sa fausse identité est démasquée, l'obligeant encore à émigrer. Les années suivantes il visite les pays scandinaves, part pour une expédition en Laponie qui le conduit jusqu'au cap Nord. « Premier Français à gagner le cap Nord, il en gardera fierté et envoya en 1838, une frégate porter sur les lieux son buste en bronze7 ». En 1796, le Directoire consent à la libération des deux jeunes frères de Louis-Philippe à la condition que celui-ci s'embarque aux États-Unis avec eux.
Ils s'installent à Philadelphie puis effectuent un périple « authentiquement aventureux8 » de quatre mois au nord-est du pays. Entre le printemps 1798 et l'automne 1799,
ils séjournent à La Havane avant d'en être chassés par le gouvernement espagnol désireux de se rapprocher du Directoire.
L’arrivée au pouvoir de Bonaparte ne met pas fin à son exil durant l’Empire et Louis-Philippe et ses frères s'installent en Angleterre en Janvier 1800 9.
En 1809 Louis-Philippe met fin à de vagues projets de mariage avec la fille du roi Georges III, Élisabeth de Hanovre qui rencontrent de nombreuses difficultés 10 et épouse Marie Amélie de Bourbon (1782-1866), princesse des Deux-Siciles et fille du roi Ferdinand Ier des Deux-Siciles, (elle est la nièce de Marie Antoinette, sœur de sa mère et donc cousine de Louis XVII et de Madame Royale). Le couple s'installe alors à Palerme et ils ont dix enfants (voir ci-dessous). Par deux fois 1808 et 1810, Louis-Philippe tentera de prendre les armes en Espagne contre les armées napoléoniennes mais verra ses projets contrariés par le refus du gouvernement britannique 11.
Sous la Restauration, les règnes de Louis XVIII et de Charles X, la popularité de Louis-Philippe grandit. Il incarne une opposition mesurée à la politique des ultras du royalisme et ne rejette pas l'intégralité de la Révolution française. Opposition qui s'illustre notamment par sa réprobation de la Terreur Blanche et son exil volontaire en Angleterre entre 1815 et 1817 12.
Louis-Philippe prend garde à se conduire modestement et bourgeoisement, envoyant ses fils au lycée Henri-IV. Au lendemain de la mort de Louis XVIII, il obtient le rang d'altesse royale accordé par Charles X, de même, grâce au nouveau roi, il est le plus grand des indemnisés de la Loi du milliard aux émigrés de 18256.
En 1830, la révolution des « Trois Glorieuses » renverse Charles X, qui abdique (avec le contre-seing de son fils le dauphin Louis de France) en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux. Charles X institue le duc d’Orléans comme lieutenant-général du Royaume.
Louis-Philippe se fait proclamer roi des Français (et non roi de France) par la Chambre des députés, par la grâce d'une charte valant constitution. Ce nouveau titre, déjà porté par Louis XVI de 1789 à 1792, est une innovation constitutionnelle liant la nouvelle monarchie populaire au peuple, et non plus au pays, au territoire. Il s'agit donc d'une monarchie contractuelle fondée sur un Pacte entre le roi et les représentants de la nation13. Un autre symbole fort de la nouvelle monarchie, appelée « Monarchie de Juillet », est l’adoption du drapeau tricolore pour remplacer le drapeau blanc de la Restauration. Cette arrivée au pouvoir à la faveur d’un soulèvement populaire vaut à Louis-Philippe l’hostilité des cours européennes et le surnom de « roi des barricades » ou encore « roi bourgeois »
24 août 1837, inauguration de la ligne Paris - Saint-Germain-en-Laye concédée le 9 juillet 1835, longue de 18 km parcourus en 25 min (correspondant au parcours entre Paris et Le Pecq situé au pied de la terrasse de Saint-Germain de l’autre côté de la Seine) et construite par l'ingénieur Eugène Flachat sur une initiative des frères Pereire.
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