Irène l'Athénienne (en grec Ειρήνη η Αθηναία ; née vers 752 à Athènes, morte le sur l'île de Lesbos) est régente de l'Empire byzantin de 780 à 790 puis impératrice régnante (βασίλισσα, basilissa) de 797 à 802.
Le concile s'ouvre à Constantinople le 1er août 786, mais une émeute iconoclaste oblige Irène et Taraise à l'ajourner. Il reprend seulement en septembre 787 à Nicée, sur l'autre rive du Bosphore. Le deuxième concile de Nicée se conclut le 23 octobre 787 par la restauration du culte des images.
Elle favorise également la restauration du monachisme, créant le monastère du Stoudion, fédération de monastères qui s'installe à Constantinople sous la direction de l'évêque Théodore. Elle prend des mesures afin d'améliorer les conditions de vie des plus défavorisés et de satisfaire les moines : une loi déclare une bénédiction suffisante pour sanctionner le mariage des pauvres, une autre loi prohibe les troisièmes noces. Ces innovations sont jugées démagogiques par certains membres de l'aristocratie byzantine, demeurés conservateurs.
Elle cherche la paix avec les Francs, mais le couronnement de Charlemagne comme empereur des Romains par le pape Léon III, le 25 décembre 800, est regardé à Constantinople comme un acte de rébellion. À l'automne 801, elle propose à Charlemagne un projet d'union matrimoniale destiné à réunifier l'Empire romain2.
L'aristocratie byzantine, hostile à Irène, voyant dans ce projet un acte sacrilège, organise un coup d'État en octobre 802 : le logothète du Trésor Nicéphore se fait proclamer empereur par une assemblée de hauts fonctionnaires, sous le nom de Nicéphore Ier.
Irène est enfermée dans la forteresse de Prinkipo, où elle jouit du statut d'higoumène ; elle est ensuite déportée au monastère de Mitylène, dans l'île de Lesbos, où elle meurt le 9 août 803 ; son corps est ramené à Prinkipo.
En 864, elle est canonisée et son corps ramené dans l'église des Saints-Apôtres de Constantinople.
Sa tombe a été pillée par les croisés en 1204,
puis détruite par Mehmet II en 1461.
Le concile s'ouvre à Constantinople le 1er août 786, mais une émeute iconoclaste oblige Irène et Taraise à l'ajourner. Il reprend seulement en septembre 787 à Nicée, sur l'autre rive du Bosphore. Le deuxième concile de Nicée se conclut le 23 octobre 787 par la restauration du culte des images.
Elle favorise également la restauration du monachisme, créant le monastère du Stoudion, fédération de monastères qui s'installe à Constantinople sous la direction de l'évêque Théodore. Elle prend des mesures afin d'améliorer les conditions de vie des plus défavorisés et de satisfaire les moines : une loi déclare une bénédiction suffisante pour sanctionner le mariage des pauvres, une autre loi prohibe les troisièmes noces. Ces innovations sont jugées démagogiques par certains membres de l'aristocratie byzantine, demeurés conservateurs.
Elle cherche la paix avec les Francs, mais le couronnement de Charlemagne comme empereur des Romains par le pape Léon III, le 25 décembre 800, est regardé à Constantinople comme un acte de rébellion. À l'automne 801, elle propose à Charlemagne un projet d'union matrimoniale destiné à réunifier l'Empire romain2.
L'aristocratie byzantine, hostile à Irène, voyant dans ce projet un acte sacrilège, organise un coup d'État en octobre 802 : le logothète du Trésor Nicéphore se fait proclamer empereur par une assemblée de hauts fonctionnaires, sous le nom de Nicéphore Ier.
Irène est enfermée dans la forteresse de Prinkipo, où elle jouit du statut d'higoumène ; elle est ensuite déportée au monastère de Mitylène, dans l'île de Lesbos, où elle meurt le 9 août 803 ; son corps est ramené à Prinkipo.
En 864, elle est canonisée et son corps ramené dans l'église des Saints-Apôtres de Constantinople.
Sa tombe a été pillée par les croisés en 1204,
puis détruite par Mehmet II en 1461.
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