La guerre dura de 1975 à 1990
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Liban
on dit généralement que la guerre civile commença le 13 avril 1975.
Le matin, lors de l'inauguration d'une église dans la banlieue ouest de Beyrouth, des tirs provenant d'une voiture envoyée par le Parti social nationaliste syrien (PSNS) tuent le garde du corps de Pierre Gemayel pour venger la mort et la torture dans les prisons infligés par ce dernier aux prisonniers du PSNS.
L'après-midi, les mitrailleurs des phalanges libanaises (Kataëb) attaquent un bus passant dans la même rue,
et tuent 27 travailleurs palestiniens.
La spirale vers le chaos s'amplifie vite.
Déc 75 Le « samedi noir », quand quatre chrétiens sont trouvés tués à coups de hache
des phalangistes enragés par la mort de leurs compagnons tuent près de 600 musulmans près du siège de leur parti.
Embuscades, guérilla urbaine entre kalachnikov et M-16, tirs de francs-tireurs non identifiés sont bientôt suivis par l'entrée en lice de canons et de lance-roquettes. Les camps de réfugiés qui encerclent la ville sont la cible privilégiée des Kataëbs ; les Palestiniens répliquent en attaquant la ville de Damour (janvier 1976), et massacrent la plupart de ses habitants chrétiens.
Toute cette époque est marquée par des pillages et des destructions qui touchent même les grandes banques de la capitale. Beyrouth est vite divisée le long de la fameuse « ligne verte ». Cet état des choses se prolonge pendant les 17 années suivantes.
Cette même année, le président syrien Hafez el-Assad ordonne l'entrée de troupes et de blindés au Liban dans le but de « préserver le statu quo et mettre en échec les ambitions des Palestino-progressistes ».
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_du_Liban
on dit généralement que la guerre civile commença le 13 avril 1975.
Le matin, lors de l'inauguration d'une église dans la banlieue ouest de Beyrouth, des tirs provenant d'une voiture envoyée par le Parti social nationaliste syrien (PSNS) tuent le garde du corps de Pierre Gemayel pour venger la mort et la torture dans les prisons infligés par ce dernier aux prisonniers du PSNS.
L'après-midi, les mitrailleurs des phalanges libanaises (Kataëb) attaquent un bus passant dans la même rue,
et tuent 27 travailleurs palestiniens.
La spirale vers le chaos s'amplifie vite.
Déc 75 Le « samedi noir », quand quatre chrétiens sont trouvés tués à coups de hache
des phalangistes enragés par la mort de leurs compagnons tuent près de 600 musulmans près du siège de leur parti.
Embuscades, guérilla urbaine entre kalachnikov et M-16, tirs de francs-tireurs non identifiés sont bientôt suivis par l'entrée en lice de canons et de lance-roquettes. Les camps de réfugiés qui encerclent la ville sont la cible privilégiée des Kataëbs ; les Palestiniens répliquent en attaquant la ville de Damour (janvier 1976), et massacrent la plupart de ses habitants chrétiens.
Toute cette époque est marquée par des pillages et des destructions qui touchent même les grandes banques de la capitale. Beyrouth est vite divisée le long de la fameuse « ligne verte ». Cet état des choses se prolonge pendant les 17 années suivantes.
1976 L'intervention syrienne
En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés.Cette même année, le président syrien Hafez el-Assad ordonne l'entrée de troupes et de blindés au Liban dans le but de « préserver le statu quo et mettre en échec les ambitions des Palestino-progressistes ».
Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Ils sont invités par l'Arabie saoudite et l'Égypte à reconnaître la légitimité de la présence des troupes syriennes au Liban, et l'officialisent par la mise en place de la Force arabe de dissuasion (FAD).
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