15 août 1947 Indépendance et Partition des Indes (hindustani: हिंदुस्तान की तक़्सीम (devanagari), ہندوستان کی تقسیم (nastaʿlīq)) est le partage basé sur la démographie religieuse de l'Empire colonial britannique des Indes en deux États indépendants : le Dominion du Pakistan à majorité musulmane (aujourd'hui la République islamique du Pakistan et la République populaire du Bangladesh) et l'Union indienne à majorité hindoue (aujourd'hui la République d'Inde).
La Partition est entrée en vigueur le 15 août 1947 avec le Indian Independence Act de 1947.
Elle a provoqué l'un des plus grands déplacements de population de l'histoire : 12,5 millions de personnes .
dont des hindous et des sikhs qui se retrouvaient en territoire pakistanais et rejoignent le territoire de l'Union indienne. Les violences entre communautés accompagnent ces déplacements et font plusieurs centaines de milliers de morts au Penjab et au Bengale, les deux provinces divisées par la Partition. Les massacres cessent en septembre, grâce aux efforts du Mahatma Gandhi qui se lance dans une grève de la faim à Calcutta. La nature violente de la Partition envenime encore aujourd'hui les relations entre l'Inde et le Pakistan.
La Partition des Indes incluait le partage des provinces du Bengale et du Panjab entre les deux nouveaux pays. Le Bengale oriental est devenu une partie du Dominion du Pakistan (nommée Pakistan oriental à partir de 1956 et jusqu'à l'indépendance du Bangladesh); le Bengale occidental a rejoint l'Union indienne et en forme aujourd'hui un État. L'ouest de la Province du Pendjab, dont la ville de Lahore a rejoint le Pakistan et forme aujourd'hui le Pendjab pakistanais et le Territoire fédéral d'Islamabad alors que l'est de la Province, dont la ville d'Amritsar a rejoint l'Inde et est aujourd'hui divisé entre le Pendjab indien, l'Himachal Pradesh, l'Haryana et Chandigarh.
Indépendance des comptoirs de l'Inde
Insignifiance de la taille des territoires : 5000 km carrés, la surface cumulée des comptoirs français en Inde comparée à celle de l'Union indienne. 2,5 millions de km carrés (à l'exclusion du Cachemire) .
Faible volume de population : la taille de la population comparée à celle de l'Union indienne. La population totale des comptoirs n'atteignait pas le million d'individus alors que celle de l'Union dépassait les 360 millions d'habitants.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chandernagor
À l'occasion d'un référendum organisé le 19 juin 1949, la population de Chandernagor se prononce en faveur du rattachement de la ville à l'Inde, qui prend en charge l'administration du territoire dès le 2 mai 1950. Toutefois, cette situation ne sera officiellement entérinée que deux ans plus tard, en application du Traité de cession signé à Paris le 2 février 1951 et entré en vigueur le 9 juin 1952. La superficie du territoire était de 17 Km².
Les relations avec la France se tendent encore lorsque le ministre chargé du dossier, Marius Moutet déclare que les « établissements de l'Inde sont partie intégrante de la République et l'on ne peut admettre, même à échéance très lointaine, l'éventualité d'un rattachement avec l'Inde. »19
La France, déjà empêtrée dans une guerre en Indochine, ne peut se permettre une crise majeure avec l'Inde, ce qui pousse le ministre des affaires étrangères, Georges Bidault, sensible selon ses dires au « mouvement général des choses » ou à « la révolte générale de l'Asie »19 de faire prévaloir la négociation. Le 28 juin 1948, la France s'engage à restituer les comptoirs à l'Inde par la procédure d'un référendum dans chacun d'entre eux. Chandernagor, située dans la banlieue de Calcutta organise immédiatement celui-ci, ce qui aboutit à la cession de la ville à l'Inde dès août 1949. La situation est plus compliquée dans les autres comptoirs, car le gouvernement indien met en place un blocus douanier et policier qui interdit toute relation entre eux. Le gouvernement indien durcit encore sa position en exigeant la cession pure et simple, ce que le gouvernement français refuse par crainte d'un effet de contamination sur l'Indochine20. La blocage dure de 1952 à 1954 alors que la situation se dégrade, puisque le parti socialiste local se transforme, sur le modèle de son grand voisin, en Congrès de la libération et constitue un gouvernement provisoire de l'Inde française libérée...
Les nationalistes indiens « libèrent » Yanaon le 13 juin 1954 et Mahé le 16 juillet alors que Pondichéry « résiste » encore grâce à l'envoi par le gouvernement Laniel de 50 gardes mobiles, ce qui provoque une très vive protestation de l'Inde.
Le nouveau gouvernement français de Pierre Mendès France, après avoir songé à un transfert de facto, tente de sauver la face : le référendum rejeté par l'Inde est remplacé par une consultation des conseillers municipaux, qui votent le rattachement à l'Inde par 170 voix contre 8. Vote complété par un accord franco-indien, non publié au Journal Officiel, qui prévoit la prise en charge de l'administration des comptoirs par le gouvernement indien. Il est suivi d'un traité signé le 28 mai 1956 qui entérine la cession de souveraineté.
Le gouvernement du général de Gaulle (revenu au pouvoir en 1958) fait patienter l'Inde jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie pour faire ratifier le traité par le Parlement (août 1962, transfert de jure). Pendant une période de six mois, les habitants des comptoirs ont la faculté d'opter pour la nationalité indienne ou française, selon leur domiciliation au moment du transfert, et suivant les modalités du traité, ou ne rien faire (perte de l'ancienne nationalité).
Le Territoire de Pondichéry (Pondicherry en anglais) a été officiellement renommé Puducherry en septembre 2006 pour correspondre au nom tamoul.
La Partition est entrée en vigueur le 15 août 1947 avec le Indian Independence Act de 1947.
Elle a provoqué l'un des plus grands déplacements de population de l'histoire : 12,5 millions de personnes .
dont des hindous et des sikhs qui se retrouvaient en territoire pakistanais et rejoignent le territoire de l'Union indienne. Les violences entre communautés accompagnent ces déplacements et font plusieurs centaines de milliers de morts au Penjab et au Bengale, les deux provinces divisées par la Partition. Les massacres cessent en septembre, grâce aux efforts du Mahatma Gandhi qui se lance dans une grève de la faim à Calcutta. La nature violente de la Partition envenime encore aujourd'hui les relations entre l'Inde et le Pakistan.
La Partition des Indes incluait le partage des provinces du Bengale et du Panjab entre les deux nouveaux pays. Le Bengale oriental est devenu une partie du Dominion du Pakistan (nommée Pakistan oriental à partir de 1956 et jusqu'à l'indépendance du Bangladesh); le Bengale occidental a rejoint l'Union indienne et en forme aujourd'hui un État. L'ouest de la Province du Pendjab, dont la ville de Lahore a rejoint le Pakistan et forme aujourd'hui le Pendjab pakistanais et le Territoire fédéral d'Islamabad alors que l'est de la Province, dont la ville d'Amritsar a rejoint l'Inde et est aujourd'hui divisé entre le Pendjab indien, l'Himachal Pradesh, l'Haryana et Chandigarh.
Indépendance des comptoirs de l'Inde
Insignifiance de la taille des territoires : 5000 km carrés, la surface cumulée des comptoirs français en Inde comparée à celle de l'Union indienne. 2,5 millions de km carrés (à l'exclusion du Cachemire) .
Faible volume de population : la taille de la population comparée à celle de l'Union indienne. La population totale des comptoirs n'atteignait pas le million d'individus alors que celle de l'Union dépassait les 360 millions d'habitants.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chandernagor
À l'occasion d'un référendum organisé le 19 juin 1949, la population de Chandernagor se prononce en faveur du rattachement de la ville à l'Inde, qui prend en charge l'administration du territoire dès le 2 mai 1950. Toutefois, cette situation ne sera officiellement entérinée que deux ans plus tard, en application du Traité de cession signé à Paris le 2 février 1951 et entré en vigueur le 9 juin 1952. La superficie du territoire était de 17 Km².
Pondichéry: Une décolonisation difficile (1946-1956)
En juillet 1940, les comptoirs se rallient au général de Gaulle, mais doivent accepter d'être intégrés dans une union douanière avec l'Inde britannique. Alors que l'Inde se prépare à l'indépendance, les comptoirs français, peuplés d'environ 300 000 habitants, deviennent le 27 octobre 1946 un territoire d'outre-mer avec un statut particulier, représentés par un député et deux conseillers de la République. La nouvelle assemblée représentative locale ne tarde pas à s'élever contre les fonctionnaires métropolitains et à demander la fusion avec l'Inde nationale. l'Union indienne, indépendante depuis le 15 août 1947 réclame le retour des comptoirs coloniaux français, rejetant leur transformation en ville libre.Les relations avec la France se tendent encore lorsque le ministre chargé du dossier, Marius Moutet déclare que les « établissements de l'Inde sont partie intégrante de la République et l'on ne peut admettre, même à échéance très lointaine, l'éventualité d'un rattachement avec l'Inde. »19
La France, déjà empêtrée dans une guerre en Indochine, ne peut se permettre une crise majeure avec l'Inde, ce qui pousse le ministre des affaires étrangères, Georges Bidault, sensible selon ses dires au « mouvement général des choses » ou à « la révolte générale de l'Asie »19 de faire prévaloir la négociation. Le 28 juin 1948, la France s'engage à restituer les comptoirs à l'Inde par la procédure d'un référendum dans chacun d'entre eux. Chandernagor, située dans la banlieue de Calcutta organise immédiatement celui-ci, ce qui aboutit à la cession de la ville à l'Inde dès août 1949. La situation est plus compliquée dans les autres comptoirs, car le gouvernement indien met en place un blocus douanier et policier qui interdit toute relation entre eux. Le gouvernement indien durcit encore sa position en exigeant la cession pure et simple, ce que le gouvernement français refuse par crainte d'un effet de contamination sur l'Indochine20. La blocage dure de 1952 à 1954 alors que la situation se dégrade, puisque le parti socialiste local se transforme, sur le modèle de son grand voisin, en Congrès de la libération et constitue un gouvernement provisoire de l'Inde française libérée...
Les nationalistes indiens « libèrent » Yanaon le 13 juin 1954 et Mahé le 16 juillet alors que Pondichéry « résiste » encore grâce à l'envoi par le gouvernement Laniel de 50 gardes mobiles, ce qui provoque une très vive protestation de l'Inde.
Le nouveau gouvernement français de Pierre Mendès France, après avoir songé à un transfert de facto, tente de sauver la face : le référendum rejeté par l'Inde est remplacé par une consultation des conseillers municipaux, qui votent le rattachement à l'Inde par 170 voix contre 8. Vote complété par un accord franco-indien, non publié au Journal Officiel, qui prévoit la prise en charge de l'administration des comptoirs par le gouvernement indien. Il est suivi d'un traité signé le 28 mai 1956 qui entérine la cession de souveraineté.
Le gouvernement du général de Gaulle (revenu au pouvoir en 1958) fait patienter l'Inde jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie pour faire ratifier le traité par le Parlement (août 1962, transfert de jure). Pendant une période de six mois, les habitants des comptoirs ont la faculté d'opter pour la nationalité indienne ou française, selon leur domiciliation au moment du transfert, et suivant les modalités du traité, ou ne rien faire (perte de l'ancienne nationalité).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pondich%C3%A9ry#Une_d.C3.A9colonisation_difficile_.281946-1956.29
Karikal, Mahé et Yanaon ont été transféré au territoire de Pondichéry le 1er Novembre 54
http://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9gration_des_%C3%A9tablissements_fran%C3%A7ais_de_l%27Inde_%C3%A0_l%27Union_indienne#Chronologie
Trité de cession le 28 mai 1956
Transfert de jure le 16 août 62
Fusion le 1 juillet 1963
Le Territoire de Pondichéry (en anglais Union Territory of Puducherry, en tamoul புதுச்சேரி Putuccēri) est un territoire de l'Inde formé de quatre districts issus des anciens Établissements français de l'Inde : Pondichéry, Kârikal (enclavés dans le Tamil Nadu), Mahé (enclavé dans le Kerala), et Yanaon (enclavé dans l'Andhra Pradesh).
Le Territoire de Pondichéry (Pondicherry en anglais) a été officiellement renommé Puducherry en septembre 2006 pour correspondre au nom tamoul.
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