La profanation des tombes royales n'est pas dû à une manifestation de foule incontrôlée.
C'est plutôt la manifestation de l'esprit totalitariste qui anima parfois la Terreur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme
La proposition décidant du sort des tombeaux et des corps royaux de Saint-Denis est faite au cours de la Terreur lors de la séance du 31 juillet 1793 de la Convention nationale,
par Barère, pour fêter la prise des Tuileries du 10 août 1792 et s'attaquer aux « cendres impures » des tyrans sous prétexte de récupérer le plomb des cercueils2. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité de salut public, fait savoir par son deuxième décret du 1er août 17933 que : « Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois, élevés dans l'église de Saint-Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l'étendue de la république, seront détruits le 10 août prochain ».
Dom Germain Poirier, savant bénédictin de la congrégation de Saint-Maur4, adjoint à la Commission conservatrice des Monuments et archiviste à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés puis à l'abbaye Saint-Denis5, est nommé commissaire chargé d'assister à l'exhumation. Le mois d'août doit être consacré à pratiquer l'exhumation des corps à la demande officielle du citoyen Meignié, commissaire pour l'Administration centrale de la fabrication extraordinaire des armes 1. Une décision inappliquée jusqu'au mois d'octobre puisqu'un conventionnel, Joseph Lequinio, dénonce son inapplication le 7 septembre 1793. Si l'exhumation est retardée, du 6 au 10 août les monuments funéraires (les 51 sépultures, les statues, gisants, colonnes, autels, vitraux, etc.) sont démontés (toujours à la demande de la commission des Beaux Arts qui les fait transférer au Musée des monuments français) ou détruits, leurs débris jonchant le sol6.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Profanation_des_tombes_de_la_basilique_Saint-Denis
C'est plutôt la manifestation de l'esprit totalitariste qui anima parfois la Terreur.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme
La proposition décidant du sort des tombeaux et des corps royaux de Saint-Denis est faite au cours de la Terreur lors de la séance du 31 juillet 1793 de la Convention nationale,
par Barère, pour fêter la prise des Tuileries du 10 août 1792 et s'attaquer aux « cendres impures » des tyrans sous prétexte de récupérer le plomb des cercueils2. La Convention nationale, après avoir entendu le rapport de son Comité de salut public, fait savoir par son deuxième décret du 1er août 17933 que : « Les tombeaux et mausolées des ci-devant rois, élevés dans l'église de Saint-Denis, dans les temples et autres lieux, dans toute l'étendue de la république, seront détruits le 10 août prochain ».
Dom Germain Poirier, savant bénédictin de la congrégation de Saint-Maur4, adjoint à la Commission conservatrice des Monuments et archiviste à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés puis à l'abbaye Saint-Denis5, est nommé commissaire chargé d'assister à l'exhumation. Le mois d'août doit être consacré à pratiquer l'exhumation des corps à la demande officielle du citoyen Meignié, commissaire pour l'Administration centrale de la fabrication extraordinaire des armes 1. Une décision inappliquée jusqu'au mois d'octobre puisqu'un conventionnel, Joseph Lequinio, dénonce son inapplication le 7 septembre 1793. Si l'exhumation est retardée, du 6 au 10 août les monuments funéraires (les 51 sépultures, les statues, gisants, colonnes, autels, vitraux, etc.) sont démontés (toujours à la demande de la commission des Beaux Arts qui les fait transférer au Musée des monuments français) ou détruits, leurs débris jonchant le sol6.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Profanation_des_tombes_de_la_basilique_Saint-Denis
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