Il a 10 ans à la mort de son frère . il meurt sans enfant mâle à l'âge de vingt-trois ans.
Sous son règne, le royaume est déchiré par les guerres de religion, malgré tous les efforts déployés par sa mère Catherine pour les empêcher. Après plusieurs tentatives de réconciliation, son règne déboucha sur le massacre de la Saint-Barthélemy.
La reine mère Catherine de Medicis est nommée Régente.
Catherine de Médicis est inspirée par deux courants : l'érasmisme, orienté vers une politique de paix,
et le néoplatonisme, qui prône la mission divine du souverain pour faire régner l'harmonie dans son royaume.
L'émergence de Catherine de Médicis et de Michel de L'Hospital sur la scène politique induit un relâchement de la pression sur les réformés. Ceux-ci dévoilent au grand jour leur foi et la cour installée au château de Saint-Germain voit l'arrivée en grand nombre de « schismatiques ».
Pour améliorer le sort de ses sujets prêts à s'entredéchirer, Catherine de Médicis multiplie les tractations et les assemblées de décision. Dès décembre 1560, des États généraux regroupant les trois ordres de la société s'étaient tenus à Orléans. Ils siègent de nouveau durant l'été 1561. Enfin au mois de septembre de cette même année se tient le Colloque de Poissy destiné à réconcilier la religion catholique et la religion protestante. En agissant ainsi, Catherine de Médicis se met à dos le pape Pie IV et les catholiques intransigeants, mais elle est très optimiste sur l'évolution de la situation.
Pour finir, le 17 janvier 1562, Catherine de Médicis promulgue l'Édit de janvier, qui constitue une véritable révolution, puisqu'il remet en cause le lien sacré entre unité religieuse et pérennité de l'organisation politique. L'Édit de janvier autorise en effet la liberté de conscience et la liberté de culte pour les protestants, à condition que ceux-ci restituent tous les lieux de culte dont ils s'étaient emparés. Cet édit fait partie de la politique de concorde voulue par Catherine de Médicis et Michel de L'Hospital. Pour eux, les réformés ne sont pas la cause du mal qui s'est abattu sur la terre mais ils sont un agent de conversion que Dieu a envoyé pour éveiller l'humanité à la conscience de son péché. Pour elle, la mission des dirigeants politiques consiste avant tout à briser le cycle des violences qui ravageaient le royaume.
Mais l'Édit de janvier échoue à cause des antagonismes trop forts qui opposent protestants et catholiques. Un triumvirat composé des trois anciens favoris d'Henri II s'oppose à la politique de tolérance de la reine-mère. Antoine de Bourbon, roi de Navarre choisit le camp des catholiques. La position de la régente est difficile. Elle espère un soutien de la part du prince de Condé, le chef des protestants.
La marche à la guerre est déclenchée le 1er mars 1562 par le massacre de Wassy.
François de Guise, revenant de Lorraine, se rend compte que les protestants de Wassy, ville close, célèbrent leur culte dans la ville et non en dehors comme le veut l'édit de janvier. Il charge avec ses troupes et tue 74 protestants, en blesse une centaine parmi les quelque 1 200 regroupés dans une grange12. À son retour à Paris, Guise est accueilli en héros et le peuple réclame une croisade contre les huguenots. Le massacre de Wassy déclenche une première "Saint Barthélémy" Des protestants sont massacrés à Sens, à Tours, dans le Maine, en Anjou. Les protestants prennent les armes sous la direction du prince Louis de Condé qui occupe Orléans. Ils s'emparent par surprise de plusieurs grandes villes12. La lutte s'organise pour le contrôle de l'espace urbain. En un mois, les protestants parviennent à s'emparer d'un grand nombre de villes dont de très importantes comme Lyon, Poitiers ou encore Rouen la deuxième ville du pays. Les massacres se multiplient des deux côtés. Le pays s'installe dans la guerre civile
1563 La Paix d'Amboise, ou édit d'Amboise, http://fr.wikipedia.org/wiki/Paix_d%27Amboise
La mort de François de Guise au siège d'Orléans dans une embuscade à Saint-Mesmin permet à Catherine de Médicis de proposer la paix. Elle lance des négociations avec le prince de Condé qui aboutissent le 19 mars 1563 à l'édit d'Amboise. L'édit autorise le culte protestant dans certains lieux réservés (chapelle des chateaux, une ville par bailliage) et rouvre une période de tolérance civile. Il précise que personne ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses.
1564 Catherine de Médicis entame en 1564 un tour de France royal, afin de montrer le jeune Charles IX à son peuple.
Partout, il est accueilli triomphalement, et les manifestations de loyauté, aussi bien des catholiques que des protestants, sont générales22. Au cours de ce périple, le jeune roi rencontre sa sœur Élisabeth de Valois qui a épousé Philippe II d'Espagne. Elle est accompagnée du duc d'Albe. Tous deux conseillent la fermeté (1565)23.
La deuxième guerre éclate précisément le 28 septembre 1567-68 lorsque le prince de Condé tente de s'emparer de la famille royale par la force (Surprise de Meaux) pour " le libérer des influences étrangères néfastes ". L'échec du complot fait craindre aux protestants des représailles. Ils s'emparent du pouvoir dans les villes où ils sont puissants23. Catherine de Médicis abandonne sa politique de tolérance. Michel de l'Hospital est disgrâcié25. Les villes protestantes du Midi se soulèvent à nouveau et les deux armées s'affrontent à nouveau. À la tête de l'armée protestante, Condé s'établit à Saint-Denis, en vue d'affamer Paris. Mais, le 10 novembre il est repoussé lors de la bataille de Saint-Denis quoiqu'indécise, notamment à cause de la mort du connétable de Montmorency.
Le reste de la campagne se déroule dans le Sud-Est de la région parisienne, entre Loire et Meuse dans un face à face sans affrontements. De novembre 1567 à février 1568, le duc d’Anjou s’efforce de poursuivre l’armée protestante. Mais Condé et Coligny refusent de livrer bataille avant leur jonction avec les reîtres allemands du prince palatin Jean Casimir.
. De son côté, l’armée royale attend les troupes allemandes du duc de Saxe et les troupes italiennes du Piémont26. Mis à part quelques escarmouches, rien ne se passe.
. Le manque de moyens financiers, de part et d’autre, conduit à la signature d'une trêve, dite la paix de Longjumeau le 23 mars 156827 qui remet en place les clauses de l'édit d'Amboise
L'opposition est menée par François d’Alençon, le propre frère du roi contre le gouvernement de Catherine de Médicis et les partisans du roi de Pologne. Il a le soutien du clan des Montmorency, des monarchomaques et de tous les déçus de la monarchie.
Les monarchomaques sont ceux qui contestent l'autorité royale. Ils lui opposent l'autorité du peuple qui, réuni en assemblée, est capable de faire la loi et de choisir le roi par élection40. Ils pensent même que la révolte est légitime si le roi ne gouverne pas pour le bien de tous et ne respecte pas les libertés et franchises du peuple. Ces théories qui ont d'abord circulé en Allemagne et en Angleterre sont propagées en France par les protestants François Hotman (Franco-Gallia), Théodore de Bèze (Le Réveille-matin des Français), Languet et La Boétie.
La conjuration des Malcontents s'accompagne en province d'une prise d'armes des protestants41. Ils s'emparent de places en se déguisant de costumes carnavalesques. C'est la surprise du Mardi-gras42. Réfugié en Angleterre depuis la Saint-Barthélemy, le comte de Montgomery, chef huguenot échappé du massacre, lance une offensive sur la Normandie.
Gravement malade, Charles IX croit pouvoir maîtriser la situation en réprimant la fronde sévèrement. Le 30 avril, les conjurés La Mole et Conconat sont exécutés. Le 4 mai, le duc de Montmorency et le maréchal de Cossé sont embastillés.
Devant la fermeté du roi, les Malcontents Condé, Thoré et Turenne prennent le parti de fuir en province ou à l'étranger et le gouverneur du Languedoc, Damville de s'allier avec les protestants.
Sous son règne, le royaume est déchiré par les guerres de religion, malgré tous les efforts déployés par sa mère Catherine pour les empêcher. Après plusieurs tentatives de réconciliation, son règne déboucha sur le massacre de la Saint-Barthélemy.
La reine mère Catherine de Medicis est nommée Régente.
Catherine de Médicis est inspirée par deux courants : l'érasmisme, orienté vers une politique de paix,
et le néoplatonisme, qui prône la mission divine du souverain pour faire régner l'harmonie dans son royaume.
L'émergence de Catherine de Médicis et de Michel de L'Hospital sur la scène politique induit un relâchement de la pression sur les réformés. Ceux-ci dévoilent au grand jour leur foi et la cour installée au château de Saint-Germain voit l'arrivée en grand nombre de « schismatiques ».
Pour améliorer le sort de ses sujets prêts à s'entredéchirer, Catherine de Médicis multiplie les tractations et les assemblées de décision. Dès décembre 1560, des États généraux regroupant les trois ordres de la société s'étaient tenus à Orléans. Ils siègent de nouveau durant l'été 1561. Enfin au mois de septembre de cette même année se tient le Colloque de Poissy destiné à réconcilier la religion catholique et la religion protestante. En agissant ainsi, Catherine de Médicis se met à dos le pape Pie IV et les catholiques intransigeants, mais elle est très optimiste sur l'évolution de la situation.
Pour finir, le 17 janvier 1562, Catherine de Médicis promulgue l'Édit de janvier, qui constitue une véritable révolution, puisqu'il remet en cause le lien sacré entre unité religieuse et pérennité de l'organisation politique. L'Édit de janvier autorise en effet la liberté de conscience et la liberté de culte pour les protestants, à condition que ceux-ci restituent tous les lieux de culte dont ils s'étaient emparés. Cet édit fait partie de la politique de concorde voulue par Catherine de Médicis et Michel de L'Hospital. Pour eux, les réformés ne sont pas la cause du mal qui s'est abattu sur la terre mais ils sont un agent de conversion que Dieu a envoyé pour éveiller l'humanité à la conscience de son péché. Pour elle, la mission des dirigeants politiques consiste avant tout à briser le cycle des violences qui ravageaient le royaume.
Mais l'Édit de janvier échoue à cause des antagonismes trop forts qui opposent protestants et catholiques. Un triumvirat composé des trois anciens favoris d'Henri II s'oppose à la politique de tolérance de la reine-mère. Antoine de Bourbon, roi de Navarre choisit le camp des catholiques. La position de la régente est difficile. Elle espère un soutien de la part du prince de Condé, le chef des protestants.
La marche à la guerre est déclenchée le 1er mars 1562 par le massacre de Wassy.
François de Guise, revenant de Lorraine, se rend compte que les protestants de Wassy, ville close, célèbrent leur culte dans la ville et non en dehors comme le veut l'édit de janvier. Il charge avec ses troupes et tue 74 protestants, en blesse une centaine parmi les quelque 1 200 regroupés dans une grange12. À son retour à Paris, Guise est accueilli en héros et le peuple réclame une croisade contre les huguenots. Le massacre de Wassy déclenche une première "Saint Barthélémy" Des protestants sont massacrés à Sens, à Tours, dans le Maine, en Anjou. Les protestants prennent les armes sous la direction du prince Louis de Condé qui occupe Orléans. Ils s'emparent par surprise de plusieurs grandes villes12. La lutte s'organise pour le contrôle de l'espace urbain. En un mois, les protestants parviennent à s'emparer d'un grand nombre de villes dont de très importantes comme Lyon, Poitiers ou encore Rouen la deuxième ville du pays. Les massacres se multiplient des deux côtés. Le pays s'installe dans la guerre civile
1563 La Paix d'Amboise, ou édit d'Amboise, http://fr.wikipedia.org/wiki/Paix_d%27Amboise
La mort de François de Guise au siège d'Orléans dans une embuscade à Saint-Mesmin permet à Catherine de Médicis de proposer la paix. Elle lance des négociations avec le prince de Condé qui aboutissent le 19 mars 1563 à l'édit d'Amboise. L'édit autorise le culte protestant dans certains lieux réservés (chapelle des chateaux, une ville par bailliage) et rouvre une période de tolérance civile. Il précise que personne ne doit être inquiété pour ses opinions religieuses.
1564 Catherine de Médicis entame en 1564 un tour de France royal, afin de montrer le jeune Charles IX à son peuple.
Partout, il est accueilli triomphalement, et les manifestations de loyauté, aussi bien des catholiques que des protestants, sont générales22. Au cours de ce périple, le jeune roi rencontre sa sœur Élisabeth de Valois qui a épousé Philippe II d'Espagne. Elle est accompagnée du duc d'Albe. Tous deux conseillent la fermeté (1565)23.
La deuxième guerre éclate précisément le 28 septembre 1567-68 lorsque le prince de Condé tente de s'emparer de la famille royale par la force (Surprise de Meaux) pour " le libérer des influences étrangères néfastes ". L'échec du complot fait craindre aux protestants des représailles. Ils s'emparent du pouvoir dans les villes où ils sont puissants23. Catherine de Médicis abandonne sa politique de tolérance. Michel de l'Hospital est disgrâcié25. Les villes protestantes du Midi se soulèvent à nouveau et les deux armées s'affrontent à nouveau. À la tête de l'armée protestante, Condé s'établit à Saint-Denis, en vue d'affamer Paris. Mais, le 10 novembre il est repoussé lors de la bataille de Saint-Denis quoiqu'indécise, notamment à cause de la mort du connétable de Montmorency.
Le reste de la campagne se déroule dans le Sud-Est de la région parisienne, entre Loire et Meuse dans un face à face sans affrontements. De novembre 1567 à février 1568, le duc d’Anjou s’efforce de poursuivre l’armée protestante. Mais Condé et Coligny refusent de livrer bataille avant leur jonction avec les reîtres allemands du prince palatin Jean Casimir.
. De son côté, l’armée royale attend les troupes allemandes du duc de Saxe et les troupes italiennes du Piémont26. Mis à part quelques escarmouches, rien ne se passe.
. Le manque de moyens financiers, de part et d’autre, conduit à la signature d'une trêve, dite la paix de Longjumeau le 23 mars 156827 qui remet en place les clauses de l'édit d'Amboise
Troisième guerre de religion 1568-1570
Les catholiques tentent de capturer par surprise le prince de Condé, au château de Noyers, et l’amiral de Coligny, à Tanlay, le 29 juillet 1568. Le projet échoue et les chefs protestants se rassemblent avec leurs armées à La Rochelle où Coligny et Condé ont trouvé refuge ainsi que Jeanne d'Albret, son fils Henri de Navarre et Andelot. Les protestants craignent d'être exterminés. Le 12 septembre 1568, une bulle de Pie V ordonnant la croisade contre les hérétiques est enregistrée au Parlement de Toulouse. Elle ne fait que confirmer les craintes des protestants23.
L’ensemble de la campagne se déroule dans l’Ouest de la France, au Sud de la Loire. L’objectif de l’armée royale est de s’emparer des villes protestantes situées entre la Charente et la Dordogne. Les protestants retranchés sur La Rochelle attendent le soutien militaire du prince d’Orange et du duc de Deux-Pont dont l’armée est financée par la reine d’Angleterre29.Guillaume de Nassau est battu et doit rebrousser chemin. De son côté, l’armée royale commandée par le duc d’Anjou attend les soutiens de l’Espagne et du pape.Quatrième guerre de religion et Saint Barthélémy 1572-1573
Pendant les festivités qui suivent le mariage de Marguerite de Valois avec le roi de Navarre Henri de Bourbon, l'amiral de Coligny est victime d'une tentative d'assassinat. Les Protestants venus en grand nombre à Paris pour le mariage réclament vengeance. La paix est menacée et pour la sauver, le roi prend avec son gouvernement la décision de faire exécuter les chefs huguenots32.
24 août 1572 massacre de la Saint-Barthélemy, à Paris, dans la nuit du 23 au 24 août 1572. La tuerie dégénère en massacre populaire les jours suivants et fait quelque trois mille morts à Paris. Les gardes suisses, les gardes du roi, les milices bourgeoises contribuent au massacre33. La tuerie s’étend à plusieurs villes de province en dépit de l'ordre royal d'arrêter l'effusion de sang34, entre autres à Meaux (25 août), Orléans, (27 août), Lyon (31 août)31... Le culte protestant est interdit et les Réformés encouragés, voire forcés, à se convertir35. Le conflit est relancé.
Cinquième guerre de religion 1574-76
Elle s'ouvre par le complot des Malcontents
au printemps 1574. Depuis le renforcement du pouvoir royal et la faveur
accordée par le roi aux radicaux du parti catholique, un mouvement de
fronde naît au sein même de la cour et de la famille royale.
L'opposition est menée par François d’Alençon, le propre frère du roi contre le gouvernement de Catherine de Médicis et les partisans du roi de Pologne. Il a le soutien du clan des Montmorency, des monarchomaques et de tous les déçus de la monarchie.
Les monarchomaques sont ceux qui contestent l'autorité royale. Ils lui opposent l'autorité du peuple qui, réuni en assemblée, est capable de faire la loi et de choisir le roi par élection40. Ils pensent même que la révolte est légitime si le roi ne gouverne pas pour le bien de tous et ne respecte pas les libertés et franchises du peuple. Ces théories qui ont d'abord circulé en Allemagne et en Angleterre sont propagées en France par les protestants François Hotman (Franco-Gallia), Théodore de Bèze (Le Réveille-matin des Français), Languet et La Boétie.
La conjuration des Malcontents s'accompagne en province d'une prise d'armes des protestants41. Ils s'emparent de places en se déguisant de costumes carnavalesques. C'est la surprise du Mardi-gras42. Réfugié en Angleterre depuis la Saint-Barthélemy, le comte de Montgomery, chef huguenot échappé du massacre, lance une offensive sur la Normandie.
Gravement malade, Charles IX croit pouvoir maîtriser la situation en réprimant la fronde sévèrement. Le 30 avril, les conjurés La Mole et Conconat sont exécutés. Le 4 mai, le duc de Montmorency et le maréchal de Cossé sont embastillés.
Devant la fermeté du roi, les Malcontents Condé, Thoré et Turenne prennent le parti de fuir en province ou à l'étranger et le gouverneur du Languedoc, Damville de s'allier avec les protestants.
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