https://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A8s_de_Vienne
Contexte
En 1813 se forme une alliance entre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, l'Empire russe, le royaume de Prusse et l’empire d'Autriche, la Quadruple Alliance, mais officiellement datée du [2],[3]. Malgré une série de victoires (batailles de Champaubert, Montmirail…) remportées par Napoléon, Paris tombe le et les maréchaux forcent l'Empereur à abdiquer pendant que le Sénat proclame roi Louis XVIII. Le , une convention signée par le comte d'Artois livre cinquante-trois forteresses que les troupes françaises tiennent encore en Allemagne, en Italie et en Belgique, ramenant la France à ses limites d'avant [4]. Elle est suivie du traité de Paris du qui règle le sort de la France défaite[1]. Conformément à ce traité, un congrès doit se réunir à Vienne pour régler le sort des territoires repris à Napoléon, congrès qui est convoqué en septembre avant de débuter officiellement (ouverture solennelle) le [1],[5]. Le congrès se poursuit pendant les Cent-Jours et prend fin seulement neuf jours avant la seconde abdication de Napoléon, les Alliés étant décidés à se défaire de lui définitivement[4].
Toute l'Europe monarchique afflue à Vienne. Quinze membres de familles royales côtoient deux cents princes et deux cent seize chefs de missions diplomatiques[1]. De nombreux groupes de pression sont également présents : chevaliers de l’ordre souverain militaire de Saint-Jean jérosolymitain dit de Malte[7],[8], représentés par trois délégués plénipotentiaires[9], mais aussi des représentants Juifs d'Allemagne, les abolitionnistes de la traite des Noirs, sans compter les inventeurs de recettes diverses pour assurer la paix du monde.
Beaucoup de congressistes n'en connaissent que la fête et les mondanités, car le « congrès s'amuse » dans des réceptions continuelles[1]. Il n'y a presque pas de séances plénières. Les discussions et les décisions se prennent ailleurs.
Les quatre vainqueurs de Napoléon Ier (Autriche, Prusse, Royaume-Uni et Russie) avaient décidé de se réserver les « choses sérieuses ».
La France, initialement isolée mais représentée par son habile diplomate Talleyrand, réussit à grouper autour d'elle les petits États inquiets des convoitises des grands[10] et elle fait entrer trois autres pays européens, l'Espagne, le Portugal et la Suède. Le congrès rassemble les grands diplomates de l'époque[11],[12] :
Après la bataille de Waterloo, la France doit accepter un second traité de Paris plus rigoureux que le traité de 1814[6].Participants
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