Le , Cortés quitte Cuba avec onze navires et 110 marins, seize cavaliers et 32 chevaux, 518 fantassins, 13 artilleurs avec huit petits canons, dix canons de bronze et quatre fauconneaux, 32 arbalétriers, treize arquebusiers, enfin deux cents Indiens et esclaves noirs comme auxiliaires de troupes[20].
Des morceaux de pyrite de fer, de magnétite et d'autres matériaux étaient principalement façonnés en miroirs, pendentifs.
Sur l'île de Cozumel, déterminés à remplacer par la religion catholique les cultes païens auxquels étaient fidèles les indigènes (en particulier les sacrifices humains, qui horrifient Cortés), Cortés et ses soldats procèdent à la destruction des statues (les « idoles ») représentant les divinités locales, démontrant ainsi l'impuissance de ces dernières. Sont alors érigées au même emplacement une croix en bois et une statue de la vierge Marie.
Sur cette île, ils retrouvent un Espagnol nommé Gerónimo de Aguilar, diacre. Celui-ci, victime d'un naufrage huit ans plus tôt, a survécu mais a subi la captivité chez les Indiens. « On allait le sacrifier lorsqu'une nuit il put s'enfuir et se réfugier » chez un chef maya dont il est devenu l'esclave[21]. Grâce à une rançon de verroterie[pas clair] envoyée un peu plus tôt par Cortés, au courant de sa captivité, il a pu rejoindre la flotte espagnole, où il apporte sa connaissance du maya yucatèque, servant d'interprète, aux côtés d'une Indienne qui devient peu après la maîtresse de Cortés et qui connait le nahuatl et le maya, La Malinche (en nahuatl Malintzin, de son nom espagnol Doña Marina).
Après avoir quitté Cozumel, l'escadre contourne la péninsule du Yucatan jusqu'à l'embouchure d'un fleuve baptisé un peu plus tard río Grijalva, où les Espagnols arrivent le 12 mars.
Le lendemain, des émissaires de Taabscob viennent devant Cortés en vaincus avec des offrandes de vivres, de bijoux, de tissus et de vingt esclaves[12], qui seront baptisées plus tard, parmi lesquels se trouve Malintzin. Sa connaissance des langues maya et nahuatl, sa connaissance de la mentalité et des coutumes mexicas, et sa fidélité indéfectible envers les Espagnols, feront d'elle un atout majeur dans la conquête. Elle devient rapidement l'interprète, la conseillère et l'amante d'Hernán Cortés, à qui elle donne un fils baptisé Martín, comme le père de Cortés. Avec Gerónimo de Aguilar, elle remplace l'ancien interprète Melchorejo, repassé du côté des Aztèques, et qui les incite à lutter contre les Espagnols.
Le 25 mars, Cortés fonde une ville : Villa de Santa Maria de la Victoria. Le 16 avril, Taabscob vient en personne faire sa soumission à Cortés.Les Espagnols entendent de nouveau parler d'un pays situé plus à l'ouest, que les Mayas appellent Mexico.Quelques jours après, ils quittent la région, laissant la ville à la garde des Mayas. Un peu plus tard, ceux-ci subissent une épidémie de variole meurtrière.
Comment 110 soldats déterminés ont pu vaincre un peuple qui avait des milliers de soldats?
Les indiens Mayas ne connaissent ni les chevaux, ni les armures, ni la poudre. Ils ne savent pas traviller le fer et n'ont pas d'épées. La variole les décime.
Le fer n'a jamais été fondu par les Amérindiens ; le Nouveau Monde n'a donc jamais connu d'« âge du fer » à proprement parler avant le contact avec les Européens, et le terme n'est pas utilisé pour les Amériques. Cependant, l'utilisation du minerai de fer natif (non fondu), issu de la magnétite , de la pyrite de fer et de l'ilménite (fer-titane), était limitée, notamment dans les Andes (cultures Chavin et Moche) et en Mésoamérique, après 900 av. J.-C. et jusqu'à environ 500 apr. J.-C. https://en.wikipedia.org/wiki/Metallurgy_in_pre-Columbian_America#:~:text=Iron%20was%20never%20smelted%20by,not%20used%20of%20the%20Americas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire