Devenu ministre en
1957, vice-amiral en
1963 puis amiral en
1966, il est vice-président du gouvernement de
1967 à
1973. Il atteignit sa plus haute position quand il fut nommé
président du gouvernement le
6 juin 1973,
faisant de lui le successeur probable de Franco.
Les historiens
estiment que la mort de Carrero Blanco, symbole du « franquisme pur et
dur » et principal homme de confiance du chef de l'État, a ruiné toutes
les chances de subsistance de la dictature après la mort de Francisco
Franco en 1975 [réf. nécessaire].
Assassinat par l'ETA
Il est tué à
Madrid par quatre membres d'
ETA, organisation indépendantiste basque d'extrême gauche, qui font exploser une bombe
1 située dans un tunnel creusé sous la rue au passage de sa
Dodge Dart
GT 3700 lors de son retour de la messe. La voiture, non conçue pour
résister à une attaque, sous l'explosion d'une charge de 75 kg de
dynamite, s'envola par-dessus le toit d'un couvent adjacent pour
retomber dans sa cour. Outre Luis Carrero Blanco, le chauffeur et un
officier furent tués dans l'explosion. Le véhicule, qui ne fut pas
désintégré mais resta d'un seul tenant, est conservé par le Musée de
l'Armée à l'
Alcazar de Tolède. Cet assassinat (surnommé
Operación Ogro,
Ogro = L'ogre, le surnom donné par ses opposants) constitue le
principal coup porté par ETA à la dictature franquiste. Dans le
communiqué revendiquant cet attentat, ETA explique d'ailleurs que
Carrero Blanco a été choisi comme cible parce qu'il constituait un
élément essentiel à l'équilibre du
franquisme
(le récit de la préparation ainsi que de l'attentat par des membres de
l'ETA a été publié dans un livre, longtemps interdit et clandestin :
Opération Ogro2).
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