20/12/1972

L'irresistible ascencion de Carrero Blanco 20 décembre 1973

Devenu ministre en 1957, vice-amiral en 1963 puis amiral en 1966, il est vice-président du gouvernement de 1967 à 1973. Il atteignit sa plus haute position quand il fut nommé président du gouvernement le 6 juin 1973, faisant de lui le successeur probable de Franco. 
Les historiens estiment que la mort de Carrero Blanco, symbole du « franquisme pur et dur » et principal homme de confiance du chef de l'État, a ruiné toutes les chances de subsistance de la dictature après la mort de Francisco Franco en 1975 [réf. nécessaire].

Assassinat par l'ETA

Il est tué à Madrid par quatre membres d'ETA, organisation indépendantiste basque d'extrême gauche, qui font exploser une bombe1 située dans un tunnel creusé sous la rue au passage de sa Dodge Dart GT 3700 lors de son retour de la messe. La voiture, non conçue pour résister à une attaque, sous l'explosion d'une charge de 75 kg de dynamite, s'envola par-dessus le toit d'un couvent adjacent pour retomber dans sa cour. Outre Luis Carrero Blanco, le chauffeur et un officier furent tués dans l'explosion. Le véhicule, qui ne fut pas désintégré mais resta d'un seul tenant, est conservé par le Musée de l'Armée à l'Alcazar de Tolède. Cet assassinat (surnommé Operación Ogro, Ogro = L'ogre, le surnom donné par ses opposants) constitue le principal coup porté par ETA à la dictature franquiste. Dans le communiqué revendiquant cet attentat, ETA explique d'ailleurs que Carrero Blanco a été choisi comme cible parce qu'il constituait un élément essentiel à l'équilibre du franquisme (le récit de la préparation ainsi que de l'attentat par des membres de l'ETA a été publié dans un livre, longtemps interdit et clandestin : Opération Ogro2).

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