La guerre russo-japonaise (japonais : 日露戦争 ; russe : ру́сско-япóнская войнá) se déroule du au . Elle oppose l'Empire russe à l'empire du Japon, lequel, victorieux, gagna par le traité de Portsmouth la péninsule du Guandong et la moitié méridionale de l'île de Sakhaline.Traîté de Porthmouth (USA)
L'impopularité de la guerre en Russie oblige le tsar à s'asseoir à la table de négociations. De plus, la Russie est en proie à de graves difficultés intérieures. Les négociations se tiennent à Portsmouth aux États-Unis, en présence du président des États-Unis d'alors, Theodore Roosevelt.
Serge Witte y est négociateur pour la Russie.
Le Japon s'approprie la Corée, la région de Port-Arthur et une partie des îles Sakhaline (au nord de Hokkaidō).
Les Russes doivent quant à eux évacuer la Mandchourie du Sud, laquelle est rendue à la Chine.
le Japon se percevant dorénavant comme faisant partie des grandes puissances et la seule qui soit « non blanche ». Ceci lui permettra d'utiliser à son avantage le ressentiment des peuples colonisés d'Asie tout en développant sa propre politique coloniale et impérialiste. Sa victoire encouragea les nationalistes asiatiques qui suscitèrent des troubles en Inde (1906-1907) et en Indochine (1908). Elle permit au Japon d'étendre son protectorat en Corée qu'il annexe en 1910.
Dans les temps modernes, ce conflit est la première défaite d'une puissance européenne face à une puissance asiatique : c'est de là qu'est issue l'expression le péril jaune.
L'impopularité de la guerre en Russie oblige le tsar à s'asseoir à la table de négociations. De plus, la Russie est en proie à de graves difficultés intérieures. Les négociations se tiennent à Portsmouth aux États-Unis, en présence du président des États-Unis d'alors, Theodore Roosevelt.
Serge Witte y est négociateur pour la Russie.
Le Japon s'approprie la Corée, la région de Port-Arthur et une partie des îles Sakhaline (au nord de Hokkaidō).
Les Russes doivent quant à eux évacuer la Mandchourie du Sud, laquelle est rendue à la Chine.
le Japon se percevant dorénavant comme faisant partie des grandes puissances et la seule qui soit « non blanche ». Ceci lui permettra d'utiliser à son avantage le ressentiment des peuples colonisés d'Asie tout en développant sa propre politique coloniale et impérialiste. Sa victoire encouragea les nationalistes asiatiques qui suscitèrent des troubles en Inde (1906-1907) et en Indochine (1908). Elle permit au Japon d'étendre son protectorat en Corée qu'il annexe en 1910.
Dans les temps modernes, ce conflit est la première défaite d'une puissance européenne face à une puissance asiatique : c'est de là qu'est issue l'expression le péril jaune.
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