C’est une enveloppe aux couleurs des drapeaux ukrainien et européen. Vendredi 8 avril, au terme de sa visite à Kiev, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a remis au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, un questionnaire qui servira de point de départ à une décision sur l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. « Ce ne sera pas, comme d’ordinaire, une question d’années pour se faire une opinion, mais je pense une question de semaines », a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse sur place.
Le traité de Lisbonne a introduit, en son article 42.7, une clause de défense mutuelle. Celle-ci stipule qu’ ”au cas où un État membre serait l’objet d’une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir”.
Actuellement, cinq Etats sont officiellement candidats : la Turquie, le Monténégro, la Serbie, l’Albanie et la Macédoine du Nord. Quatre autres ont déposé leur candidature mais n’ont pas encore obtenu le statut de candidat : la Bosnie-Herzégovine en 2016 et, très récemment, l’Ukraine le 28 février et la Géorgie et la Moldavie le 3 mars 2022. Ces trois derniers pays espèrent notamment que l’UE les protégera de l’agressivité de la Russie. L’Union a déjà signé en 2014 des accords d’association avec ces anciennes républiques soviétiques pour resserrer ses liens politiques et économiques avec elles. Mais en dépit du contexte particulier dans lequel leurs demandes ont été formulées, la route de l’adhésion pourrait là encore être longue.
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