10/06/1972

les femmes dans le code Napoléon

 On s'applique à nous expliquer la différence entre commémorer et célébrer. Le veau est tout à fait d'accord pour célébrer la mort du Grand homme . On apprend des tas de choses.  A son arrivée au pouvoir, la France comptait 113 départements (dont toute la rive gauche du Rhin). Après avoir compté à 130 départements,  et six coalitions plus tard,  la France ne comptait plus que 86 départements lors de son départ pour Sainte Hélène.  

 Grâce à cette commémoration on s'intéresse aux  contemporains qui se sont opposés à lui.
On apprend que la Révolution avait commencé à pondre un code civil, il lui avait manqué la stabilité politique pour l'achever. Le dictateur Bonaparte a apporté cette stabilité qui a permis l'écriture du code civil..

La Révolution avait  reconnu aux femmes une personnalité civile qui leur était jusqu'à là refusée.  Avec la Déclaration de 1789, les femmes sont libres de leurs opinions, de leurs choix et bénéficient de l'abolition de l'ordre, de la hiérarchie, de l'esclavage. 

La Constituante favorise l'émancipation civile des femmes en décrétant l'égalité des droits aux successions et en abolissant le privilège de masculinité. La Constitution de 1791 définit de façon identique pour les hommes et les femmes l'accession à la majorité civile.
Parallèlement, la Révolution délivre les jeunes filles de la tutelle paternelle : celles ci sont désormais libres de se marier ou non, et d'épouser qui elles veulent. Les grandes lois de septembre 1792 sur l'état civil et le divorce traitent à égalité les deux époux. La femme mariée est délivrée de la tutelle maritale. La loi dispose par ailleurs que le mariage se dissout par le divorce, soit par simple incompatibilité d'humeur, soit par consentement mutuel

http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/femmes/femmes3.htm#:~:text=Avec%20la%20D%C3%A9claration%20de%201789,abolissant%20le%20privil%C3%A8ge%20de%20masculinit%C3%A9.
10 ans plus tard Napoléon Bonaparte revient en arrière et  définit sans ambiguïté la place de la citoyenne dans la société à l’article 1124 de ce monument de misogynie qu’est le code civil :

"Les personnes privées de droits juridiques sont les mineurs, les femmes mariées, les criminels et les débiles mentaux."

L’enfant appartient au mari de la femme comme la pomme au propriétaire du pommier. […] La femme est donnée à l’homme pour qu’elle lui fasse des enfants ; elle est sa propriété comme l’arbre à fruits est celle du jardinier (Napoléon, Mémorial de Sainte-Hélène). Bref, La femme et ses entrailles sont la propriété de l’homme, il en fait donc ce que bon lui semble (Code Napoléon).


 


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