De 414 à 421 c'est Pulchérie qui exerce un rôle dominant transformant la cour en quasi-monastère du fait de son caractère dévot. En 421 elle fait épouser à son frère la fille d'un rhéteur d'Athènes nommé Léontias, Aelia Eudocia. Théodose est aussi sous l’influence de Flavius Taurus Seleucus Cyrus, Égyptien originaire de Panopolis, qui prend de l’ascendant sur l’empereur quand le cubicularius Antiochus est écarté et occupe la préfecture du prétoire de 439 à 441 ; celle, également, de Nomus, maître des Offices de 443 à 446 ; celle, enfin, de son ami l’eunuque Chrysaphius.
De 421 à 433 l'influence d'Eudoxie (à ne pas confondre avec la mère de Théodose II) éclipse celle de Pulchérie jusqu'à ce que de fausses accusations d'infidélités entrainent son exil à Jérusalem. Pulchérie reprend alors sa place à la cour mais pour constater que l'influence principale dorénavant est entre les mains des eunuques impériaux, en particulier Chrysaphius. Théodose II et son entourage familial (notamment son épouse Eudocie, fille du sophiste Eudoxe) sont à l'origine de la création de l'université de Constantinople en 4251
Son règne est agité par les querelles religieuses du Nestorianisme opposant Cyrille d'Alexandrie au patriarche de Constantinople Nestorius. Pour régler ces problèmes Théodose convoque le concile d'Éphèse en 431 qui condamne le nestorianisme, puis le synode de Constantinople en 448 qui condamne Eutychès et sa doctrine du monophysisme et un nouveau concile à Éphèse en 449 où Eutychès, qui possède des appuis dans l'entourage de l'empereur malgré l'hostilité de Pulchérie, l'emporte, n'hésitant pas à utiliser la violence contre ses adversaires (d'où le nom de « brigandage d'Éphèse »).
En 426, Théodose confirme l'interdiction des jeux olympiques faite par son grand père et fait détruire les temples du sanctuaire.
Le Code de Théodose ou Code théodosien (en latin : Codex Theodosianus) est un recueil de décisions impériales romain promulgué par Théodose II, en 438.
Premier recueil officiel de ce genre, réalisé sur ordre de l'empereur d'Orient Théodose II qui prescrivit de rassembler dans un ouvrage les constitutions générales émises depuis le règne de Constantin Ier (310-337) (le terme de « constitution » est « ici synonyme de « loi », même si les différents textes contenus dans l'ouvrage ne sont pas non plus des lois au sens législatif du terme, mais plutôt un ensemble de règlements et de décisions impériales »[1]).
Le Code fut promulgué à Constantinople le 15 février 438,
En 440, profitant de l'attaque perse sur l'Arménie, dont l'empire triomphe en 441, Bleda attaque de nouveau l'empire d'Orient et s'empare d'un butin important.
Si les auteurs chrétiens se réjouissent de la dévotion et de la piété du « plus doux de tous les hommes » comme le qualifie Socrate de Constantinople au terme du panégyrique qu’il dresse de l’empereur dans son Histoire ecclésiastique (VII, 42), les historiens modernes estiment que celui qui reçut le surnom de « Calligraphe » était loin de posséder les qualités d’un chef d’État et le voient plutôt confiné dans une fonction représentative ; Ernest Stein le considère comme « débonnaire et insignifiant » 2 ; au XVIIIe siècle, l’historien anglais Edward Gibbon traçait de lui un portrait peu flatteur, le décrivant sous les traits d’un perpétuel enfant, « entouré d’une troupe servile de femmes et d’eunuques ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire