L'homme préhistorique apprend progressivement à macérer les fibres végétales pour les rendre flexibles (technique du rouissage) ainsi qu'à détacher les poils des cuirs grâce à des silex taillés,
Le rouissage est la macération que l'on fait subir aux plantes textiles telles que le lin, le chanvre, etc., pour faciliter la séparation de l'écorce filamenteuse d'avec la tige. On fait rouir le chanvre ou le lin dans un routoir ou rouissoir. Le terme rouir vient du francique rotjan, qui signifie pourrir.
Jusqu'au XXe siècle, pratiquement chaque ferme possédait son routoir appelé parfois « mare au chanvre ». Près des forêts se trouvaient aussi des « mares aux poutres » dans lesquelles trempaient les troncs destinés aux charpentes et constructions.
Le chanvre s'arrachait en deux fois : le chanvre mâle, cueilli en juillet et août, rouissait plus promptement que le chanvre femelle qui lui n'est mûr qu'en septembre et octobre. L'extrémité des tiges rouit plus lentement que les parties voisines de la racine, les gros brins exigeant moins de temps que les petits. La moyenne pour le rouissage du chanvre est de 8 à 10 jours en mai, de 6 à 8 jours en août et de 10 à 12 jours jours en octobre. On peut en dire autant pour le lin qui rouit plus vite que le chanvre. La durée moyenne du séjour au routoir est un peu plus courte.
fabriquant d'abord des feutres (le premier feutre est évoqué sur des motifs de peinture murales du site néolithique de Çatal Höyük, vers -8000) de lin, laine, poils, fourrure, voire en écorce d'arbre,
mais le feutre reste une étoffe moins résistante que le tissu5. Une forme de tricot, le nalbinding (en), est repérée dès -6000 en Judée6.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Textile#Historique
Le rouissage est la macération que l'on fait subir aux plantes textiles telles que le lin, le chanvre, etc., pour faciliter la séparation de l'écorce filamenteuse d'avec la tige. On fait rouir le chanvre ou le lin dans un routoir ou rouissoir. Le terme rouir vient du francique rotjan, qui signifie pourrir.
Jusqu'au XXe siècle, pratiquement chaque ferme possédait son routoir appelé parfois « mare au chanvre ». Près des forêts se trouvaient aussi des « mares aux poutres » dans lesquelles trempaient les troncs destinés aux charpentes et constructions.
Le chanvre s'arrachait en deux fois : le chanvre mâle, cueilli en juillet et août, rouissait plus promptement que le chanvre femelle qui lui n'est mûr qu'en septembre et octobre. L'extrémité des tiges rouit plus lentement que les parties voisines de la racine, les gros brins exigeant moins de temps que les petits. La moyenne pour le rouissage du chanvre est de 8 à 10 jours en mai, de 6 à 8 jours en août et de 10 à 12 jours jours en octobre. On peut en dire autant pour le lin qui rouit plus vite que le chanvre. La durée moyenne du séjour au routoir est un peu plus courte.
fabriquant d'abord des feutres (le premier feutre est évoqué sur des motifs de peinture murales du site néolithique de Çatal Höyük, vers -8000) de lin, laine, poils, fourrure, voire en écorce d'arbre,
mais le feutre reste une étoffe moins résistante que le tissu5. Une forme de tricot, le nalbinding (en), est repérée dès -6000 en Judée6.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Textile#Historique
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