Nommé régent de France (juin 1316-janvier 1317) pendant la grossesse de la reine mère.
Sacré et couronné en la cathédrale Notre-Dame de Reims par l'archevêque Robert de Courtenay, le 6 janvier3 ou le 9 janvier4 1317 selon les sources, il réunit ensuite, le 2 février 1317, une assemblée de grands et de nobles, de prélats et de bourgeois de Paris, qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne, car séparé de saint Louis par deux générations contre trois pour Jeanne, et que « femme ne succède pas au royaume de France ». Il renouvelle l'alliance avec l'Écosse en 1318.
Après une campagne en Flandre contre Robert III de Flandre, celui-ci lui fait hommage au palais de la Cité le 5 mai 1320. Bon stratège, le roi Philippe V, qui sera surnommé le Long, arrive à vaincre les oppositions grâce à son esprit de décision, ce qui lui permet de résoudre les problèmes flamands par la diplomatie (paix du 2 juin 1320).
En politique intérieure, il confirme les chartes provinciales et centralise les différentes institutions pour les rendre plus efficaces. Il impose l'utilisation d'une monnaie unique sur le territoire malgré l'opposition des seigneurs du Midi. Il tente de normaliser les poids et mesures. En 1320, il réunit la ville de Tournai à la couronne.
Il organise le Trésor qui est dirigé par Henri de Sully, grand bouteiller de France. En promulguant l'ordonnance de Vivier-en-Brie5 en janvier 1320, il crée la Chambre des comptes qui deviendra la Cour des comptes. Les deux administrations royales sont placées sous le ministère d'Henri de Sully pendant toute la durée de son règne. L'un des trésoriers, Giraud Gayte se rend particulièrement impopulaire et est victime d'une purge qui suit la mort du roi en 1322.
Par son ordonnance du 6 juillet 1317, il confirme l'ordonnance de 1289 du roi Philippe IV visant à règlementer la pêche fluviale en réaction aux abus des pêcheurs qui entrainent le dépeuplement des rivières. L'ordonnance de 1289 de Philippe le Bel est la première ordonnance connue traitant de la règlementation de la pêche fluviale.
Le 29 juin 1320 en la cathédrale d'Amiens, il reçoit l'hommage simple du roi Édouard II d'Angleterre, son beau-frère, pour le duché de Guyenne, le comté de Ponthieu et la ville de Montreuil.
Il réprima les révoltes des Pastoureaux.
Cédant à la superstition, à l'aveuglement et à la cruauté, il ordonna une
répression sans précédent contre les lépreux dans le but d'éradiquer la maladie comme en attestent les ordonnances du 21 juin 1321 et du 18 août 1321.
Atteint de dysenterie et de fièvre quarte à partir d'août 1321, il est soigné à l'aide de bois et d'un clou de la vraie croix, ainsi que d'un bras de saint Simon6. il meurt à l'abbaye de Longchamp, près de Paris, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1322, après cinq mois de souffrance. Sans descendant mâle survivant, c'est son frère cadet, Charles IV, qui lui succède.
Sacré et couronné en la cathédrale Notre-Dame de Reims par l'archevêque Robert de Courtenay, le 6 janvier3 ou le 9 janvier4 1317 selon les sources, il réunit ensuite, le 2 février 1317, une assemblée de grands et de nobles, de prélats et de bourgeois de Paris, qui déclare qu'il est mieux placé que sa nièce Jeanne, car séparé de saint Louis par deux générations contre trois pour Jeanne, et que « femme ne succède pas au royaume de France ». Il renouvelle l'alliance avec l'Écosse en 1318.
Après une campagne en Flandre contre Robert III de Flandre, celui-ci lui fait hommage au palais de la Cité le 5 mai 1320. Bon stratège, le roi Philippe V, qui sera surnommé le Long, arrive à vaincre les oppositions grâce à son esprit de décision, ce qui lui permet de résoudre les problèmes flamands par la diplomatie (paix du 2 juin 1320).
En politique intérieure, il confirme les chartes provinciales et centralise les différentes institutions pour les rendre plus efficaces. Il impose l'utilisation d'une monnaie unique sur le territoire malgré l'opposition des seigneurs du Midi. Il tente de normaliser les poids et mesures. En 1320, il réunit la ville de Tournai à la couronne.
Il organise le Trésor qui est dirigé par Henri de Sully, grand bouteiller de France. En promulguant l'ordonnance de Vivier-en-Brie5 en janvier 1320, il crée la Chambre des comptes qui deviendra la Cour des comptes. Les deux administrations royales sont placées sous le ministère d'Henri de Sully pendant toute la durée de son règne. L'un des trésoriers, Giraud Gayte se rend particulièrement impopulaire et est victime d'une purge qui suit la mort du roi en 1322.
Par son ordonnance du 6 juillet 1317, il confirme l'ordonnance de 1289 du roi Philippe IV visant à règlementer la pêche fluviale en réaction aux abus des pêcheurs qui entrainent le dépeuplement des rivières. L'ordonnance de 1289 de Philippe le Bel est la première ordonnance connue traitant de la règlementation de la pêche fluviale.
Le 29 juin 1320 en la cathédrale d'Amiens, il reçoit l'hommage simple du roi Édouard II d'Angleterre, son beau-frère, pour le duché de Guyenne, le comté de Ponthieu et la ville de Montreuil.
Il réprima les révoltes des Pastoureaux.
Cédant à la superstition, à l'aveuglement et à la cruauté, il ordonna une
répression sans précédent contre les lépreux dans le but d'éradiquer la maladie comme en attestent les ordonnances du 21 juin 1321 et du 18 août 1321.
Atteint de dysenterie et de fièvre quarte à partir d'août 1321, il est soigné à l'aide de bois et d'un clou de la vraie croix, ainsi que d'un bras de saint Simon6. il meurt à l'abbaye de Longchamp, près de Paris, dans la nuit du 2 au 3 janvier 1322, après cinq mois de souffrance. Sans descendant mâle survivant, c'est son frère cadet, Charles IV, qui lui succède.
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