Philippe III de France1, dit Philippe le Hardi, né le 1er mai 1245 à Poissy,
fils de Louis IX (1214-1270), dit Saint Louis, roi de France, et de Marguerite de Provence (1221-1295).
C'est son frère ainé Louis qui aurait du régner s'il n'était mort prématurément à 16 ans en 1260..
roi de France de 1270 à 1285, le dixième de la dynastie dite des Capétiens directs.
mort le 5 octobre 1285 à Perpignan,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_III_de_France
Il avait accompagné son père à la huitième croisade à Tunis.
Après la prise de Carthage, l'armée est frappée par une épidémie de dysenterie, qui n'épargne pas Philippe et sa famille. Son frère Jean Tristan meurt le premier, puis, le 25 août, le roi Louis meurt à son tour.
Philippe est donc proclamé roi sous le nom de Philippe III à Tunis. Sans grande personnalité ni volonté, très pieux, mais bon cavalier, il doit davantage son surnom de Hardi à sa vaillance au combat qu'à sa force de caractère. Il se révèle incapable de commander aux troupes, affecté qu'il est de la mort de son père. Il se hâte donc de conclure, en laissant son oncle Charles Ier d'Anjou négocier avec les Maures, une trêve de dix ans qui lui permet de revenir en France.
D'autres morts endeuillent encore cette débâcle. En décembre à Trapani, son beau-frère le roi de Navarre Thibaut de Champagne trouve la mort. Puis, un mois plus tard en Calabre, c'est au tour de son épouse Isabelle d'Aragon, alors enceinte de son cinquième enfant. Enfin, à Hyères, c'est sa sœur Isabelle, la femme de Thibaut.
Il arrive à Paris le 21 mai 1271, et rend avant tout hommage aux victimes, qui furent bien sûr nombreuses aussi parmi les soldats. Il est sacré roi de France à Reims le 15 août 12712.
la préoccupation de l'Europe n'est plus aux croisades. Ainsi, alors que celles-ci avaient été des composantes majeures du règne de son père, le sien sera surtout marqué par des conflits territoriaux, des contestations d'héritages et des guerres de vassalité, phénomène qui va encore s'accentuer pendant le règne de son fils.
Conservant la plupart des conseillers de son père, ainsi que Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Poitou, de Toulouse et d'Auvergne, Philippe III a pour grand chambellan Pierre de La Brosse qu'il fait pendre en 1278.
En 1271-1272, il opère sa première transaction territoriale en
incorporant au domaine royal l'héritage de son oncle Alphonse de Poitiers : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l'Auvergne3.
Par le traité d'Amiens de 1279, il est cependant contraint de céder l'Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d'Angleterre Edouard Ier.
Il hérite également du comté du Perche et du comté d'Alençon de son frère Pierre décédé en 1283.
Il a l'occasion de faire ses premiers faits d'armes personnels en 1272, quand il convoque l’ost royal contre les comtes de Foix et d'Armagnac qui lui contestent son pouvoir. Armagnac se rend, et Foix, battu, est emprisonné.
Du point de vue des institutions,
Il fixe la majorité des rois de France à quatorze ans.
Il affermit la justice royale au détriment des justices seigneuriales, instituant un tribunal royal dans chaque bailliage ou sénéchaussée.
Il frappe d’amendes les nobles ne répondant pas à la convocation à l'ost royal.
Il crée un impôt sur les transmissions de fiefs.
Enfin, il institutionnalise la ségrégation envers les juifs.
En Italie, il soutient le pape Martin IV contre les gibelins, faisant une expédition punitive en Romagne. Il soutient également la politique sicilienne de son oncle Charles d'Anjou, après les massacres des Vêpres Siciliennes en 1282. Pierre III d'Aragon, considéré comme l'instigateur du massacre, est excommunié par le pape qui lui enlève son royaume et le donne à Charles de Valois, lequel ne peut le conserver.
En 1285, après l'affaire de Sicile, Philippe III, sans son oncle Charles d'Anjou mort en début d'année, engage la croisade d'Aragon et attaque sans succès la Catalogne (siège de Gérone du 26 juin au 7 septembre 1285).
Son armée touchée par une épidémie de dysenterie, il est défait en septembre à Las Formiguas, et est obligé de faire retraite. Celle-ci est désastreuse, et lui-même meurt à Perpignan.
Ses entrailles sont conservées à Narbonne, ses os rejoignent la nécropole royale de Saint-Denis, son cœur est donné aux Jacobins de Paris.
Pierre d'Aragon mourant un mois plus tard, Gérone se livre à son successeur, et le nouveau roi de France, Philippe IV le Bel décide le retour en France.
fils de Louis IX (1214-1270), dit Saint Louis, roi de France, et de Marguerite de Provence (1221-1295).
C'est son frère ainé Louis qui aurait du régner s'il n'était mort prématurément à 16 ans en 1260..
roi de France de 1270 à 1285, le dixième de la dynastie dite des Capétiens directs.
mort le 5 octobre 1285 à Perpignan,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_III_de_France
Il avait accompagné son père à la huitième croisade à Tunis.
Après la prise de Carthage, l'armée est frappée par une épidémie de dysenterie, qui n'épargne pas Philippe et sa famille. Son frère Jean Tristan meurt le premier, puis, le 25 août, le roi Louis meurt à son tour.
Philippe est donc proclamé roi sous le nom de Philippe III à Tunis. Sans grande personnalité ni volonté, très pieux, mais bon cavalier, il doit davantage son surnom de Hardi à sa vaillance au combat qu'à sa force de caractère. Il se révèle incapable de commander aux troupes, affecté qu'il est de la mort de son père. Il se hâte donc de conclure, en laissant son oncle Charles Ier d'Anjou négocier avec les Maures, une trêve de dix ans qui lui permet de revenir en France.
D'autres morts endeuillent encore cette débâcle. En décembre à Trapani, son beau-frère le roi de Navarre Thibaut de Champagne trouve la mort. Puis, un mois plus tard en Calabre, c'est au tour de son épouse Isabelle d'Aragon, alors enceinte de son cinquième enfant. Enfin, à Hyères, c'est sa sœur Isabelle, la femme de Thibaut.
Il arrive à Paris le 21 mai 1271, et rend avant tout hommage aux victimes, qui furent bien sûr nombreuses aussi parmi les soldats. Il est sacré roi de France à Reims le 15 août 12712.
la préoccupation de l'Europe n'est plus aux croisades. Ainsi, alors que celles-ci avaient été des composantes majeures du règne de son père, le sien sera surtout marqué par des conflits territoriaux, des contestations d'héritages et des guerres de vassalité, phénomène qui va encore s'accentuer pendant le règne de son fils.
Conservant la plupart des conseillers de son père, ainsi que Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Poitou, de Toulouse et d'Auvergne, Philippe III a pour grand chambellan Pierre de La Brosse qu'il fait pendre en 1278.
En 1271-1272, il opère sa première transaction territoriale en
incorporant au domaine royal l'héritage de son oncle Alphonse de Poitiers : le comté de Toulouse, le Poitou et une partie de l'Auvergne3.
Par le traité d'Amiens de 1279, il est cependant contraint de céder l'Agenais, la Saintonge et le Ponthieu au roi d'Angleterre Edouard Ier.
Il hérite également du comté du Perche et du comté d'Alençon de son frère Pierre décédé en 1283.
Il a l'occasion de faire ses premiers faits d'armes personnels en 1272, quand il convoque l’ost royal contre les comtes de Foix et d'Armagnac qui lui contestent son pouvoir. Armagnac se rend, et Foix, battu, est emprisonné.
Du point de vue des institutions,
Il fixe la majorité des rois de France à quatorze ans.
Il affermit la justice royale au détriment des justices seigneuriales, instituant un tribunal royal dans chaque bailliage ou sénéchaussée.
Il frappe d’amendes les nobles ne répondant pas à la convocation à l'ost royal.
Il crée un impôt sur les transmissions de fiefs.
Enfin, il institutionnalise la ségrégation envers les juifs.
Politique extérieure
En Castille, après la mort de son beau-frère Ferdinand de la Cerda en 1275, Philippe III prend sans succès le parti des enfants de celui-ci contre Don Sanche, désigné successeur par le roi Alphonse X.En Italie, il soutient le pape Martin IV contre les gibelins, faisant une expédition punitive en Romagne. Il soutient également la politique sicilienne de son oncle Charles d'Anjou, après les massacres des Vêpres Siciliennes en 1282. Pierre III d'Aragon, considéré comme l'instigateur du massacre, est excommunié par le pape qui lui enlève son royaume et le donne à Charles de Valois, lequel ne peut le conserver.
En 1285, après l'affaire de Sicile, Philippe III, sans son oncle Charles d'Anjou mort en début d'année, engage la croisade d'Aragon et attaque sans succès la Catalogne (siège de Gérone du 26 juin au 7 septembre 1285).
Son armée touchée par une épidémie de dysenterie, il est défait en septembre à Las Formiguas, et est obligé de faire retraite. Celle-ci est désastreuse, et lui-même meurt à Perpignan.
Ses entrailles sont conservées à Narbonne, ses os rejoignent la nécropole royale de Saint-Denis, son cœur est donné aux Jacobins de Paris.
Pierre d'Aragon mourant un mois plus tard, Gérone se livre à son successeur, et le nouveau roi de France, Philippe IV le Bel décide le retour en France.
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