Basile Ier est
un homme sans scrupule mais un politique sage et avisé. Il rétablit par
des économies drastiques le trésor précédemment dilapidé par Michel III.
Il refoule méthodiquement les Arabes de l'Asie Mineure, détruit leur allié paulicien (prise de Téphrikè en 878) et rétablit l'autorité byzantine sur l'Italie du sud. Ainsi il s'empare de Tarente en 880.
Dans le domaine religieux, il relègue dans un premier temps le patriarche Photios, cousin de son prédécesseur, dans un couvent, puis le rétablit dans ses prérogatives en 878 et le confirme à son poste par le pseudo-synodus photiana en 879 au VIIIe concile œcuménique des Grecs. Les relations avec Rome s'améliorent aussi quand l'empereur accepte en 869/870, lors du VIIIe concile œucuménique de Constantinople qui avait condamné Photios, de rétablir Ignace comme patriarche et de rentrer dans la communion romaine.
Dans le domaine législatif, Basile Ier entame en 877 la grande œuvre poursuivie par ses successeurs (« la purification des Lois »), et en particulier Léon VI, par la publication de l’Eisagogè et du Procheiron. Ce recueil des lois impériales en 60 livres est connu sous le nom de Basiliques et est une traduction grecque des Institutes, du Digeste, et du Code Justinien, avec des compléments. Ce recueil est publié en 1647 à Paris par Fabrot, 7 volumes in-folio, et à Leipzig, par Heimbach, 1831-1849, 5 volumes in-4. On dispose en outre de lui d'un traité de l'Art de régner adressé à son fils Léon (publié à Palerme, 1584, grec-latin, et traduit en français par dom Percheron, 1590).
Enfin, c'est sous son règne que l'église de la Néa est construite, et consacrée en 880.
Basile Ier meurt le à l'âge de 75 ans, après un règne de 19 ans. Il est inhumé dans l'église des Saints-Apôtres, dans l'hérôon de Constantin le Grand, dans un sarcophage vert de chrysoprasinon5.
Dans le domaine religieux, il relègue dans un premier temps le patriarche Photios, cousin de son prédécesseur, dans un couvent, puis le rétablit dans ses prérogatives en 878 et le confirme à son poste par le pseudo-synodus photiana en 879 au VIIIe concile œcuménique des Grecs. Les relations avec Rome s'améliorent aussi quand l'empereur accepte en 869/870, lors du VIIIe concile œucuménique de Constantinople qui avait condamné Photios, de rétablir Ignace comme patriarche et de rentrer dans la communion romaine.
Dans le domaine législatif, Basile Ier entame en 877 la grande œuvre poursuivie par ses successeurs (« la purification des Lois »), et en particulier Léon VI, par la publication de l’Eisagogè et du Procheiron. Ce recueil des lois impériales en 60 livres est connu sous le nom de Basiliques et est une traduction grecque des Institutes, du Digeste, et du Code Justinien, avec des compléments. Ce recueil est publié en 1647 à Paris par Fabrot, 7 volumes in-folio, et à Leipzig, par Heimbach, 1831-1849, 5 volumes in-4. On dispose en outre de lui d'un traité de l'Art de régner adressé à son fils Léon (publié à Palerme, 1584, grec-latin, et traduit en français par dom Percheron, 1590).
Enfin, c'est sous son règne que l'église de la Néa est construite, et consacrée en 880.
Basile Ier meurt le à l'âge de 75 ans, après un règne de 19 ans. Il est inhumé dans l'église des Saints-Apôtres, dans l'hérôon de Constantin le Grand, dans un sarcophage vert de chrysoprasinon5.
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