Zoroastre, ou Zarathoustra est déjà cité par Platon et Plutarque fait l'objet de nombreuses controverses sur l'époque de sa vie.
. Les Grecs s'y réfèrent en l'appelant le Bactrien (un habitant de la Bactriane, l'actuel Afghanistan du nord, un Mède ou un Perse d'il y a 5 000 ans).
Sa femme est dénommée Hvōvi. Ils ont trois filles : Freni, Friti et Pourucistā, ainsi que trois fils : Isat Vastar, Uruvat-Nara et Hvare Ciϑra. Sa mère s'appelait Dughdova ; son père était Pourushaspa Spitāma. Son grand-père s'appelait Haecadaspa Spitāma.
Zoroastre aurait eu une illumination concernant le dieu Ahura Mazda, à l'âge de 30 ans. Il créa les bases de sa religion et y convertit sa femme, ses enfants et son cousin Maidhyoimangha.
Principes et textes du zoroastrisme
Au début, la doctrine de Zoroastre s'est transmise oralement, comme d'autres. Puis lorsqu'un alphabet adéquat fut développé, l'Avesta, ensemble de textes sacrés, a été écrit. Mais, du texte initial, seul le quart est arrivé jusqu'à nous : les manuscrits ont été perdus ou détruits une première fois lors de l'invasion d'Alexandre le Grand qui fit brûler la bibliothèque du palais de Persépolis
et une seconde fois lors de l'invasion arabe au VIIe siècle.
Malgré tout l'équivalent d'un millier de pages sont parvenus jusqu'à notre époque. Les textes les plus sacrés sont dix-sept Gathas ou « hymnes sacrés » reconnus comme de Zoroastre lui-même, et témoignant de sa personnalité. Ils sont rédigés dans la langue la plus ancienne et la plus difficile à interpréter.
Les principes
Zoroastre n'a jamais prétendu être un prophète, il s'est contenté de donner des directions de recherche spirituelle. Les zoroastriens considèrent que leur dieu n'a pas besoin d'adoration, pas besoin d'intermédiaires, ne joue pas de l'ignorance des peuples.
Dans la doctrine de Zoroastre, chaque personne répond de ses actes en vertu de la nature de son « Fravahr », l'équivalent du karma hindouiste.
La doctrine se résume en une maxime : Humata, Hukhta, Huvarshta
"Bonnes Pensées, Bonnes Paroles, Bonnes Actions".
Zoroastre a condamné les rites et les sacrifices traditionnels offerts aux dieux par les Perses, mais il a gardé la tradition du culte du feu. Il a fondé sa doctrine sur la « bonne pensée », la « bonne parole » et la « bonne action ». Il s'était rendu compte que toute l'évolution du monde était basée sur « l'action » et « la réaction », donc la réponse à toute attitude charitable lui parut être la « bonne action ». Si en société, les gens s'adonnent à la bonté ils ne récolteront que la bonté et s'ils se livrent à la méchanceté, ils seront envahis par le mal.
Selon Zoroastre, la « bonté » est quelque chose comme une lumière qui vient du fond de soi, et cette bonté est inhérente à l'homme. Il y a en tout homme deux tendances l'une qui le porte au bien, l'autre qui le porte au mal ; ce que propose Zoroastre, c'est de toujours choisir le côté du bien, et cela se fait par une constante dialectique. Mais c'est l'homme qui choisit ; il n'y a pas d'obligation et celui qui remplit sa responsabilité pleine et entière envers les autres est un Saoshyant.
Zoroastre a nommé son dieu Ahura Mazda, force créatrice du monde et des quatre éléments,
l'eau, la terre, le feu et l'air, éléments que les zoroastriens vénèrent et respectent au plus haut point puisque venant du dieu. Il a aussi créé l'homme en lui donnant son libre arbitre afin qu'il puisse toujours choisir ce qu'il a à faire entre le bien et le mal. Tout homme est l'ouvrier du dieu pour transfigurer le monde. Les trois commandements zoroastriens sont : « bonne pensée », « bonne parole », « bonne action », mais dans le monde, il n'y a qu'une voie, c'est la voie de la « droiture ».
Les zoroastriens admettent une vie après la mort et un jugement des âmes; chaque être humain étant jugé selon ses mérites. Le fravahr est un des symboles de la doctrine de Zoroastre : c'est l'esprit de l'homme pré-existant à sa naissance et qui perdurera après sa mort et il ne peut se substituer à ce Dieu. Si les bonnes actions l'emportent sur les mauvaises, l'âme va dans la Maison des Chants par un pont au-delà duquel l'attend le Seigneur de la Lumière. La Maison des Chants (le Paradis) est éternel, Dans le cas contraire, il s'agit d'un voyage jusqu'à la Maison du Druj. (l'Enfer) dont la durée est limitée (Gathas, Yasna 30:11). Ainsi, comme le dit le Yasna 30:11, après le temps effectué dans la Maison du Druj (qui n'est pas précisé), tous les êtres "punis" vont au Paradis.
Un autre thème important du zoroastrisme est donc sa promesse d'une vie éternelle après la mort, où les âmes seront départagées lors de la traversée du « Pont de Chinvat », et finissent soit dans la Maison du Druj soit dans la Maison des Chants. La notion de résurrection existe, celle-ci surviendra à la fin des temps avec l'avènement du « Saoshyant » qui rétablira la justice par une régénération du monde. Les interprétations concernant le Saoshyant sont nombreuses, de nombres savants et spécialistes du zoroastrisme suggèrent que n'importe quel homme ou femme, de qualité excellente, très bons, apportant un très grand bien à la Terre, peut être qualifié de Saoshyant, alors que d'autres, notamment des traditionalistes (par exemple Parsis), affirment que les Saoshyants sont choisis expressément par Ahura Mazda pour raviver son culte avant la Conversion finale. (L'humanité se convertirait au Zoroastrisme par décret divin, interprétation principalement issue de la communauté parsi).
Le parsisme est la religion des Pârsî, adeptes du zoroastrisme, ou mazdéisme, qui quittèrent la Perse (Iran) suite à la conquête arabe et à la diffusion de l'islam (VIe - VIIIe siècle), en quête d'une terre de liberté religieuse. Ces descendants des Perses gardent, jusqu'à leur nom de « parsis » – qu'ils tiennent de l'ancien territoire de Parsa, l'actuel province du Fars –, le souvenir de leur origine.
Les parsis ont continué à développer les traditions de la religion de Zoroastre, ou Zarathoustra (qu'ils appelaient Zardhust), dans les pays où ils trouvèrent refuge. L'expression « adorateur du feu », bien souvent utilisée pour les désigner, est impropre, même s'il est vrai qu'ils vénéraient le feu comme une entité sacrée et pure. Au VIIe siècle, les armées musulmanes conquirent la Perse et mirent fin au règne des Sassanides (224/226-651), sous lequel le zoroastrisme était religion d'État. À ce moment, les parsis quittèrent peu à peu leur terre d'origine, emportant avec eux le feu sacré, et émigrèrent vers l'Inde nord-occidentale, où l'on trouve des témoignages de leur première colonie à partir de 717. Le Qissa-i Sanjan (« légende de Sanjan », XVIe - XVIIIe siècle) relate cet exode.
Les parsis, aujourd'hui présents dans une dizaine de pays, sont environ 180 000. Le groupe le plus important est celui qui vit dans les régions indiennes du Gujarat et de Bombay. Dans leur région d'origine, en Iran, on compte environ 30 000 zoroastriens, regroupés dans les villages de la plaine autour de Yazd. Les parsis constituent aujourd'hui une communauté active et politiquement ouverte : ils ont participé à la lutte pour l'indépendance indienne, et se distingue par leur esprit avisé et entreprenant, tant pour les domaines politiques - ce sont les parsis qui ont assuré en grande partie l'industrialisation de l'Inde - que dans ceux de l'éducation et de l'assistance. Leur communauté reste néanmoins fermée : on n'est Pârsî que par filiation et lien matrimonial, à validité religieuse, strictement endogamique.
. Les Grecs s'y réfèrent en l'appelant le Bactrien (un habitant de la Bactriane, l'actuel Afghanistan du nord, un Mède ou un Perse d'il y a 5 000 ans).
Sa femme est dénommée Hvōvi. Ils ont trois filles : Freni, Friti et Pourucistā, ainsi que trois fils : Isat Vastar, Uruvat-Nara et Hvare Ciϑra. Sa mère s'appelait Dughdova ; son père était Pourushaspa Spitāma. Son grand-père s'appelait Haecadaspa Spitāma.
Zoroastre aurait eu une illumination concernant le dieu Ahura Mazda, à l'âge de 30 ans. Il créa les bases de sa religion et y convertit sa femme, ses enfants et son cousin Maidhyoimangha.
Principes et textes du zoroastrisme
Au début, la doctrine de Zoroastre s'est transmise oralement, comme d'autres. Puis lorsqu'un alphabet adéquat fut développé, l'Avesta, ensemble de textes sacrés, a été écrit. Mais, du texte initial, seul le quart est arrivé jusqu'à nous : les manuscrits ont été perdus ou détruits une première fois lors de l'invasion d'Alexandre le Grand qui fit brûler la bibliothèque du palais de Persépolis
et une seconde fois lors de l'invasion arabe au VIIe siècle.
Malgré tout l'équivalent d'un millier de pages sont parvenus jusqu'à notre époque. Les textes les plus sacrés sont dix-sept Gathas ou « hymnes sacrés » reconnus comme de Zoroastre lui-même, et témoignant de sa personnalité. Ils sont rédigés dans la langue la plus ancienne et la plus difficile à interpréter.
Les principes
Zoroastre n'a jamais prétendu être un prophète, il s'est contenté de donner des directions de recherche spirituelle. Les zoroastriens considèrent que leur dieu n'a pas besoin d'adoration, pas besoin d'intermédiaires, ne joue pas de l'ignorance des peuples.
Dans la doctrine de Zoroastre, chaque personne répond de ses actes en vertu de la nature de son « Fravahr », l'équivalent du karma hindouiste.
La doctrine se résume en une maxime : Humata, Hukhta, Huvarshta
"Bonnes Pensées, Bonnes Paroles, Bonnes Actions".
Zoroastre a condamné les rites et les sacrifices traditionnels offerts aux dieux par les Perses, mais il a gardé la tradition du culte du feu. Il a fondé sa doctrine sur la « bonne pensée », la « bonne parole » et la « bonne action ». Il s'était rendu compte que toute l'évolution du monde était basée sur « l'action » et « la réaction », donc la réponse à toute attitude charitable lui parut être la « bonne action ». Si en société, les gens s'adonnent à la bonté ils ne récolteront que la bonté et s'ils se livrent à la méchanceté, ils seront envahis par le mal.
Selon Zoroastre, la « bonté » est quelque chose comme une lumière qui vient du fond de soi, et cette bonté est inhérente à l'homme. Il y a en tout homme deux tendances l'une qui le porte au bien, l'autre qui le porte au mal ; ce que propose Zoroastre, c'est de toujours choisir le côté du bien, et cela se fait par une constante dialectique. Mais c'est l'homme qui choisit ; il n'y a pas d'obligation et celui qui remplit sa responsabilité pleine et entière envers les autres est un Saoshyant.
Zoroastre a nommé son dieu Ahura Mazda, force créatrice du monde et des quatre éléments,
l'eau, la terre, le feu et l'air, éléments que les zoroastriens vénèrent et respectent au plus haut point puisque venant du dieu. Il a aussi créé l'homme en lui donnant son libre arbitre afin qu'il puisse toujours choisir ce qu'il a à faire entre le bien et le mal. Tout homme est l'ouvrier du dieu pour transfigurer le monde. Les trois commandements zoroastriens sont : « bonne pensée », « bonne parole », « bonne action », mais dans le monde, il n'y a qu'une voie, c'est la voie de la « droiture ».
Les zoroastriens admettent une vie après la mort et un jugement des âmes; chaque être humain étant jugé selon ses mérites. Le fravahr est un des symboles de la doctrine de Zoroastre : c'est l'esprit de l'homme pré-existant à sa naissance et qui perdurera après sa mort et il ne peut se substituer à ce Dieu. Si les bonnes actions l'emportent sur les mauvaises, l'âme va dans la Maison des Chants par un pont au-delà duquel l'attend le Seigneur de la Lumière. La Maison des Chants (le Paradis) est éternel, Dans le cas contraire, il s'agit d'un voyage jusqu'à la Maison du Druj. (l'Enfer) dont la durée est limitée (Gathas, Yasna 30:11). Ainsi, comme le dit le Yasna 30:11, après le temps effectué dans la Maison du Druj (qui n'est pas précisé), tous les êtres "punis" vont au Paradis.
Un autre thème important du zoroastrisme est donc sa promesse d'une vie éternelle après la mort, où les âmes seront départagées lors de la traversée du « Pont de Chinvat », et finissent soit dans la Maison du Druj soit dans la Maison des Chants. La notion de résurrection existe, celle-ci surviendra à la fin des temps avec l'avènement du « Saoshyant » qui rétablira la justice par une régénération du monde. Les interprétations concernant le Saoshyant sont nombreuses, de nombres savants et spécialistes du zoroastrisme suggèrent que n'importe quel homme ou femme, de qualité excellente, très bons, apportant un très grand bien à la Terre, peut être qualifié de Saoshyant, alors que d'autres, notamment des traditionalistes (par exemple Parsis), affirment que les Saoshyants sont choisis expressément par Ahura Mazda pour raviver son culte avant la Conversion finale. (L'humanité se convertirait au Zoroastrisme par décret divin, interprétation principalement issue de la communauté parsi).
Le parsisme est la religion des Pârsî, adeptes du zoroastrisme, ou mazdéisme, qui quittèrent la Perse (Iran) suite à la conquête arabe et à la diffusion de l'islam (VIe - VIIIe siècle), en quête d'une terre de liberté religieuse. Ces descendants des Perses gardent, jusqu'à leur nom de « parsis » – qu'ils tiennent de l'ancien territoire de Parsa, l'actuel province du Fars –, le souvenir de leur origine.
Les parsis ont continué à développer les traditions de la religion de Zoroastre, ou Zarathoustra (qu'ils appelaient Zardhust), dans les pays où ils trouvèrent refuge. L'expression « adorateur du feu », bien souvent utilisée pour les désigner, est impropre, même s'il est vrai qu'ils vénéraient le feu comme une entité sacrée et pure. Au VIIe siècle, les armées musulmanes conquirent la Perse et mirent fin au règne des Sassanides (224/226-651), sous lequel le zoroastrisme était religion d'État. À ce moment, les parsis quittèrent peu à peu leur terre d'origine, emportant avec eux le feu sacré, et émigrèrent vers l'Inde nord-occidentale, où l'on trouve des témoignages de leur première colonie à partir de 717. Le Qissa-i Sanjan (« légende de Sanjan », XVIe - XVIIIe siècle) relate cet exode.
Les parsis, aujourd'hui présents dans une dizaine de pays, sont environ 180 000. Le groupe le plus important est celui qui vit dans les régions indiennes du Gujarat et de Bombay. Dans leur région d'origine, en Iran, on compte environ 30 000 zoroastriens, regroupés dans les villages de la plaine autour de Yazd. Les parsis constituent aujourd'hui une communauté active et politiquement ouverte : ils ont participé à la lutte pour l'indépendance indienne, et se distingue par leur esprit avisé et entreprenant, tant pour les domaines politiques - ce sont les parsis qui ont assuré en grande partie l'industrialisation de l'Inde - que dans ceux de l'éducation et de l'assistance. Leur communauté reste néanmoins fermée : on n'est Pârsî que par filiation et lien matrimonial, à validité religieuse, strictement endogamique.
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