https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_hispano-am%C3%A9ricaine
Avec le traité de Paris, l'Espagne reconnaissait l'indépendance de Cuba, tout en cédant les Philippines, Porto Rico et Guam aux États-Unis, en échange d'un versement de vingt millions de dollars américains[17], tout ceci marquant le début de l'expansion outre-mer des États-Unis.
Président Mac Kinley (1896-1900. Réélu, il est assassiné par un anarchiste en septembre 1901).
La présidence de McKinley est marquée par une rapide croissance économique. Il défend le Dingley Act de 1897 destiné à protéger les industries américaines de la compétition étrangère et en 1900 il obtient le vote du Gold Standard Act, mettant fin au bimétallisme. McKinley essaie de persuader l'Espagne de vendre Cuba alors en guerre, mais après l'échec des négociations, il entraîne les États-Unis dans la guerre hispano-américaine. La victoire américaine est rapide et décisive ; par le traité de Paris de 1898, l'Espagne transfère le contrôle de ses territoires de Porto Rico, Guam et les Philippines aux États-Unis ; Cuba devient un protectorat américain. La république d'Hawaï, alors indépendante, rejoint les États-Unis en 1898 avec le statut de territoire.
La guerre de 1898 a constitué incontestablement un tournant dans l’histoire américaine. Les États-Unis prenaient place dans le cercle étroit des grandes puissances coloniales de la planète. Le , le Washington Post publiait un éditorial resté célèbre : « Une prise de conscience nouvelle semble entrer en nous — un sentiment de force accompagné d’un nouvel appétit, le vif désir de montrer notre force […] Ambition, intérêt, soif de conquêtes territoriales, fierté, pur plaisir de se battre, quelque nom qu’on lui donne, nous sommes animés d’une sensation nouvelle. Nous voilà confrontés à une étrange destinée. Le goût de l’Empire est sur nos lèvres, semblable au goût du sang dans la jungle »[18].
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